Il est dans la même veine. Il y a quelques années, le principe de précaution a été enthousiasmant, mais il faut se méfier de l'enthousiasme : il n'est pas toujours bon conseiller. Dans l'amendement que je défends, je propose donc de remplacer le mot « précaution » par le mot « responsabilité ».
Tout d'abord, le principe de précaution nous a-t-il efficacement protégés ? Prenons l'exemple de la pandémie : bien que nous mettions en avant le principe de précaution, nous avons été le pays le moins armé au début de la crise – rappelez-vous, nous n'avions pas de stocks de masques.
En outre, nous avons été incapables de réagir : ce principe aboutit donc à l'inaction.