Les arguments que j'ai développés sur les amendements précédents est donc valable pour le principe de précaution.
D'ailleurs, le débat montre bien que les uns et les autres veulent aller plus ou moins loin, certains souhaitant même revenir sur le principe de précaution. Je pense donc que nous devons éviter toute modification de la charte, d'autant qu'il ne me paraît pas utile aujourd'hui de revenir sur le principe de précaution. À mon sens, c'est justement une assurance sur l'avenir, qui permet de garantir les générations futures contre les risques de dommages. Nous n'allons pas refaire le débat quinze ans après avoir adopté cette mesure – c'est d'ailleurs, MM. Aubert et Le Fur, à l'initiative de votre famille politique que ce principe a été introduit dans le débat constitutionnel de l'époque.