Totalement à rebours de celui qui vient d'être défendu, cet amendement a été suggéré par nos amis ultramarins, très sensibles à la question de la diversité. Je n'aurai pas l'outrecuidance de rappeler que ce ne sont ni les fondements grecs ni les fondements judéo-chrétiens qui ont conduit la France à conquérir les îles. La méfiance vis-à-vis de la métropole a d'ailleurs été rappelée cet après-midi par notre collègue Brotherson lors de la séance de questions au Gouvernement.
Par cet amendement, nous proposons de remplacer le mot « origine », au singulier, par le même mot au pluriel, ce qui permettrait de cibler toutes sortes de discriminations, qu'elles soient liées à l'origine ethnique, génétique ou encore culturelle.