Nous demandons également que les mots « de race » soient supprimés de l'article 1er. La Constitution française reconnaît l'usage du terme « race » dont l'application à l'espèce humaine est non seulement fausse mais surtout choquante et dangereuse. Un tel concept biologique n'est pas opérant pour l'espèce humaine. Or, dans l'article 1er tel qu'il est rédigé actuellement, la Constitution légitime paradoxalement et donc en creux l'opinion selon laquelle il existe des races humaines distinctes, ce qui, comme chacun sait, est une aberration.