Encore une fois, je remercie M. le rapporteur et M. le ministre de leurs arguments, qui nous permettent de dialoguer… L'amendement n'est pourtant pas anodin. L'esprit dans lequel le général de Gaulle avait fondé la Ve République et ses institutions a été biaisé, dévoyé, par l'inversion du calendrier électoral et la transformation en quinquennat du septennat présidentiel. C'était une bonne chose qu'un Président de la République élu pour sept ans ait le pouvoir de dissoudre l'Assemblée nationale ; maintenant, tout est entre ses mains, puisque son mandat coïncide avec celui des députés. Cette hyperverticalisation se révèle des plus néfastes pour les causes environnementales et pour l'approche écologique.
M. le ministre ne cesse à juste titre, et avec enthousiasme, de nous rappeler que nous n'avons aujourd'hui à nous occuper que d'environnement ; or le présent amendement fait partie de ceux qui contribueraient à rapprocher notre démocratie d'une logique écologique, si je puis dire, favorisant l'environnement.