Quels beaux amendements et quelle façon merveilleusement poétique de les présenter ! Comment voulez-vous que l'on n'ait pas envie de partir avec vous, de larguer les amarres, de sentir les embruns, poussés parfois par les alizés, là où ils soufflent ?
En même temps, et même si je comprends votre attachement viscéral à la mer et aux océans – il suffit d'ailleurs de nous attarder sur le mot « outre-mer » pour mesurer à quel point la mer est importante, omniprésente – , la mer fait partie de l'environnement, tout comme, d'une certaine manière, l'environnement fait partie de la mer, vous le savez. Je vois difficilement comment nous pourrions les dissocier.
Je demande le retrait de ces deux amendements car, naturellement, aucune personne sérieuse – en espérant que vous admettrez que nous le sommes un minimum – ne peut envisager l'environnement sans la mer, qui est au coeur des préoccupations liées à ce domaine.
J'aurais beaucoup aimé émettre un avis favorable, mais cela aurait été une manière de reconnaître que le Gouvernement n'a pas pensé à la mer lorsqu'il s'est soucié de l'environnement. Or je ne peux concéder un tel aveu, car il ne correspond évidemment pas à la réalité.