Bien entendu, je m'associe à l'hommage que vous avez bien voulu rendre aux personnes décédées de la covid-19 depuis un an. Leur nombre est très important même si le taux de mortalité, en France, n'est pas parmi les plus élevés du monde, surtout en ce qui concerne la deuxième vague de l'épidémie. Je pense aussi à toutes les personnes touchées par ce virus et qui développent des formes dites longues de la maladie, formes identifiées progressivement. Je pense enfin à tous les dégâts que cette terrible pandémie cause au corps social ; elle laisse des séquelles d'autant plus lourdes qu'elle joue, vous l'avez dit, les prolongations. Nous vivons en effet ce qui ressemble à une troisième vague, caractérisée par l'apparition de nombreux variants – le variant dit britannique prenant une place de plus en plus importante.