Voilà presque deux ans, nous votions le projet de loi relatif à l'organisation et à la transformation du système de santé. Ce texte prévoit, dans sa première partie, une réforme majeure et nécessaire, qui met fin au numerus clausus et transforme les études de santé. Grâce à cette réforme, il y aura davantage de médecins à l'avenir ; les bons étudiants ne seront plus placés en situation d'échec après deux années de travail et d'engagement total ; et les profils des futurs professionnels de santé seront plus diversifiés, car ils viendront de tous les territoires.
Or nous sommes nombreux à être alertés par des étudiants et leurs familles, qui s'inquiètent de la façon dont se déroule cette première année. Il s'agit certes d'une année de transition, difficile à vivre pour tous les étudiants en période de crise sanitaire, mais les étudiants en santé expriment une inquiétude majeure. Pour l'avoir vécu, je sais l'engagement et le stress des étudiants de première année, ainsi que la mobilisation des parents pour soutenir leurs enfants – je ne remercierai d'ailleurs jamais assez les miens. Leurs fortes interrogations portent sur les capacités d'accueil des différentes universités, dont certaines ne sont pas encore connues, et sur la méthode et les attendus des oraux à venir. Elles relaient surtout un sentiment d'injustice entre les étudiants des différentes promotions.
Le 22/03/2021 à 11:43, Laïc1 a dit :
"les bons étudiants ne seront plus placés en situation d'échec après deux années de travail et d'engagement total "
Il y a une époque pas si lointaine où ce schéma a existé, ça fait peur.
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