Il y a un an, la France se confinait. Ce qui devait durer deux semaines a finalement duré deux mois. Ce qui aurait dû être un événement unique et exceptionnel s'est, depuis, répété.
Il y a un an, la décision du confinement, prise en catastrophe, s'était imposée à nous, impuissants face à une épidémie brutale et à un virus inconnu. À l'époque, les tâtonnements et les erreurs pouvaient se comprendre.
Mais un an après, alors que nos connaissances ont évolué, et que des retours d'expérience ont eu lieu, rien n'a vraiment changé dans la méthode. Depuis un an, les mêmes tares perdurent : centralisation extrême, technocratie en folie et absence de concertation et d'anticipation.