Selon une étude du Centre national de ressources et de résilience, 11,4 % des jeunes évoquent des idées suicidaires lors du premier confinement. D'après l'Observatoire national de la vie étudiante, un étudiant sur dix affirme avoir dû diminuer son alimentation au cours de la même période.
Aussi, le Gouvernement est venu en soutien aux étudiants en apportant des réponses concrètes et d'ampleur. Nous saluons notamment l'aide proposée pour faire face à la précarité alimentaire – tous les étudiants peuvent désormais bénéficier de deux repas par jour à 1 euro dans les restaurants gérés par les CROUS, les centres régionaux des oeuvres universitaires et sociales – , l'accompagnement psychologique proposé aux étudiants qui en ressentent le besoin, la création de 20 000 emplois étudiants supplémentaires pour des missions de tutorat, le doublement des aides d'urgence pour tous les étudiants, ainsi que toutes les aides au recrutement prévues dans le plan « 1 jeune, 1 solution ».
Toutefois, les étudiants éprouvent encore des difficultés à se projeter vers l'avenir, vers leur avenir, qu'il s'agisse de la poursuite de leurs études, de l'insertion dans l'emploi ou du retour à la liberté, à une vie normale. Madame la ministre, de quelle manière le Gouvernement entend-il répondre à leurs inquiétudes ? Comment les aider à se projeter vers l'avenir ? Comment leur assurer cet avenir ?
Le 22/03/2021 à 12:30, Laïc1 a dit :
Chômage, misère, dépression, solitude, il va falloir être courageux...
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