Vous avez raison, madame Kuric, cela fait un an que nous subissons tous cette pandémie, un an que la vie des étudiants et des jeunes est compliquée par la solitude, l'éloignement et les enseignements à distance. L'ensemble du Gouvernement s'est mobilisé et a apporté une réponse – nous n'avons évidemment pas attendu les unes des journaux pour le faire. Nous avons agi ; vous avez rappelé un certain nombre de mesures que nous avons prises dès le mois de mai 2020.
Nous agissons en favorisant la recherche des stages, en lien avec les établissements, le monde socio-économique, les professionnels, les collectivités.
Nous agissons en soutenant l'apprentissage. Le Premier ministre a annoncé le maintien des dispositifs de soutien en la matière.
Nous agissons en donnant de la visibilité aux étudiants, avec le gel des droits d'inscription à la rentrée prochaine et, pour la deuxième année consécutive, le gel des loyers perçus par les CROUS, afin d'éviter l'augmentation du coût de la vie.
Nous agissons aussi grâce au plan de relance, en mettant à disposition des établissements des financements pour accueillir 20 000 étudiants supplémentaires. Les établissements agissent, et nous travaillons avec eux, de manière à mieux accueillir les étudiants en réorientation ou les néo-bacheliers cette année : certains d'entre eux envisagent des pré-rentrées ; d'autres envisagent de mettre à disposition des étudiants des cours en ligne pour qu'ils puissent se préparer pendant l'été.
Bref, c'est une mobilisation sans faille. En outre, nous menons une lutte permanente contre le non-recours aux aides. C'est pourquoi nous avons rappelé, sur le site internet « 1 jeune 1 solution », l'ensemble des mesures que nous avons prises. Nous continuerons à en prendre autant que nécessaire pour soutenir notre jeunesse.