Monsieur le Premier ministre, la jeunesse de notre pays ne va pas bien du tout. Outre le sort des étudiants et des apprentis, il y a celui des jeunes qui demeurent sans formation et sans emploi. Plus de 5 millions de jeunes âgés de 18 à 25 ans, qui feront la France de demain, sont privés de la solidarité nationale dont bénéficient toutes les générations qui suivent la leur.
Le 18 février dernier, nous vous avons modestement proposé d'ouvrir des droits nouveaux, pendant la durée de la pandémie, en étendant l'accès au RSA – revenu de solidarité active – aux moins de 25 ans.