Enfin, nous renforçons l'intensité et le champ du contrôle constitutionnel.
En maturation depuis 2018, cette réforme s'inscrit dans une démarche globale et cohérente. Avec le plan de relance, 30 milliards sont dévolus à la transition écologique. Loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire, projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, bientôt examiné en séance : pour certains, c'est trop ; pour d'autres, pas assez. S'il reste beaucoup à faire, les premiers résultats sont là.
Notre pays est donc à la pointe de la lutte contre le dérèglement climatique. Ce projet de loi n'est ni superfétatoire ni exagérément prescriptif, pas plus qu'il n'est antiparlementaire. Il est même tout le contraire : il donnera un souffle nouveau à l'action écologique, à nos yeux inséparable du contrat social. Par cet exercice historique, la démocratie délibérative redonne des couleurs à notre démocratie parlementaire.
Permettez-moi, pour conclure, de citer une nouvelle fois Jean de La Fontaine, né à Château-Thierry il y a 400 ans : « Diversité, c'est ma devise. » Si le respect de la diversité des opinions est naturel dans notre Parlement, notre fabuliste universel rappelait, en même temps : « Toute puissance est faible, à moins que d'être unie ». Aussi, les crises climatiques et démocratiques que nous traversons devraient nous inciter, au-delà des postures, à nous rassembler en grand nombre autour d'une République sociale et écologique. Tel est le voeu que je formule avant le vote. Voilà ce qui justifie le soutien plein et entier des députés du groupe La République en marche à cette réforme constitutionnelle.