Ces amendements relèvent pourtant d'un esprit positif : ils prennent acte de la capacité des élus territoriaux, qui sont en contact direct avec les réalités, à proposer des moyens d'améliorer la situation – à moins que vous ne considériez que ces élus soient tous des crétins, ce qui ne semble pas être le cas.
En outre, le dialogue avec l'État serait favorisé, sous le contrôle du Conseil d'État : le Conseil des ministres serait amené à s'emparer des questions posées par les collectivités et à y répondre. En tant qu'élu territorial, j'ai connu des votes unanimes de l'assemblée de Corse, acquis dans l'enthousiasme – au point de conduire les différents groupes à sabler le champagne – , mais dont le Premier ministre n'a même pas accusé réception ! Quand on a vécu des épisodes pareils, on ne peut qu'être favorable aux amendements proposés.