… sans professionnels, qui sont confrontés à une vraie difficulté : les jeunes ne viennent plus ; il n'y a plus d'activités ; le nombre de licences diminue – moins 26 % ; les compétitions ne sont plus organisées.
Dans le département des Côtes-d'Armor, l'un des plus cyclistes de France, il n'y a pas encore eu une seule compétition cycliste ! Si l'on peut le comprendre, cela signifie aussi qu'il faut réagir, et vite. Les problèmes qui en découlent sont en effet multiples, en particulier celui du financement.
Ces clubs vivent souvent de la fête ou des repas qu'ils organisent. Or ces recettes ont disparu. Ces clubs s'inquiètent également de la suite, madame la ministre : demain, lorsque la vie reprendra, il faudra tout relancer, ce qui n'est pas simple, car les jeunes seront partis ou auront d'autres activités, et les bénévoles se sont découragés.
Je regrette que votre texte n'anticipe pas du tout la reprise de la vie normale, qui interviendra nécessairement et que nous souhaitons le plus proche possible. Si sa date ne dépend pas de nous, il nous incombe – il vous incombe – en revanche de préparer cette reprise. Je déplore que le texte ne contienne pas grand-chose, pour ne pas dire rien du tout, à cet égard.
L'amendement défendu par M. Reiss vise à faire un tout petit pas – il ne s'agit que de l'accord d'un adjectif – et vous l'avez refusé ! Cela me semble révélateur du fait que, malgré son titre ambitieux, votre texte soit finalement très pauvre.