Ah ! C'est un amendement important, que j'ai déjà évoqué dans mon intervention liminaire.
Nous avons besoin d'un service public du sport fort. Je tiens à saluer ici la remarquable capacité d'adaptation dont font preuve, depuis le début de la crise sanitaire, les fonctionnaires du ministère des sports et des services déconcentrés de l'État dans nos territoires. Cela étant, la contrainte est forte, puisqu'en dix ou quinze ans, les effectifs de la jeunesse et des sports ont été réduits de moitié : ce sont un peu moins de 4 000 fonctionnaires qui sont aujourd'hui affectés au ministère des sports, dont 1 600 conseillers techniques sportifs.
Or, dans le même temps, on leur confie des missions de plus en plus importantes. Outre le contrôle, la sécurité, l'accessibilité, l'accueil de collectif de mineurs ou le service civique, ils doivent désormais s'occuper du service national universel, qui est redondant et complètement inutile, …