Vous vous inscrirez ainsi dans le prolongement de notre politique, que je juge ambitieuse – nous avons montré, il me semble, avec cette modification du premier article du code du sport, que nous voulions couvrir l'ensemble du champ sportif.
J'en profite pour répondre à ceux qui m'ont interpellée à droite : pendant le confinement, le sport a été considéré comme un motif dérogatoire de sortie, et il était possible à chacun d'aller courir et faire du sport pendant une heure, au même titre que l'on pouvait aller faire ses courses dans les commerces essentiels, restés ouverts.
Depuis lors, nous avons tout fait pour garder le sport accessible le plus longtemps possible. Aujourd'hui, il est autorisé en extérieur, contrairement à ce que vous avez dit, avant dix-huit heures, parce que tout le monde est confiné après dix-huit heures, et pas le week-end dans certains territoires où nous devons collectivement faire attention.
Ma priorité, c'est que le sport puisse être de nouveau autorisé au plus vite pour les mineurs, et dès que cela sera possible, pour les adultes, éventuellement avec un masque et dans le respect des gestes barrières. C'est essentiel, surtout pour les enfants, qui – c'est une forme d'injustice – ont besoin d'un encadrement, alors que les adultes peuvent aujourd'hui faire du sport. Contrairement à ce que vous dites, aujourd'hui, le sport n'est pas à l'arrêt ; on peut et on doit faire du sport.