Nous ne voulons pas aligner les beaux principes sur les vertus du sport, qui serait facteur de paix, tandis que rien n'est fait pour permettre aux gens de faire du sport. Quoi que vous en disiez, vous savez parfaitement qu'à la campagne, les jeunes qui prennent le car pour rentrer du collège n'ont aucune chance de pouvoir se changer et se doucher avant de rentrer chez eux à dix-huit heures. Refuser de faire du sport un motif dérogatoire, c'est condamner tout le monde à ne plus pratiquer !
Votre rôle de ministre des sports, c'est de défendre la pratique sportive, dont vous prétendez qu'elle n'est pas en contradiction avec les mesures sanitaires. En quoi, madame la ministre déléguée, le fait de courir ou de faire du vélo, seul, en pleine nature, est-il plus dangereux que de promener son chien en ville ? Apportez-moi une réponse et, dans ce cas, je vous croirai.