L'article 2 ter résulte de l'amendement de Cathy Racon-Bouzon adopté en commission, qui visait à répondre aux grandes disparités qui existent entre les territoires : certains établissements privés manquent de tout équipement sportif, quand d'autres en sont richement dotés. Plusieurs de nos collègues ont cité des exemples de lycées bien pourvus, près de quartiers qui manquent cruellement d'équipements sportifs. Afin d'utiliser au maximum les infrastructures existantes, cet amendement proposait que les établissements privés recevant des subventions soient incités à passer des conventions avec les établissements publics de leur secteur, pour leur permettre d'utiliser leurs équipements sportifs – étant entendu que, pendant les heures d'enseignement de l'établissement privé, ses équipements seront réservés à ses propres élèves.
Cet amendement me semble soulever une question de taille : quelles sont les conséquences d'une telle mutualisation entre les établissements privés et publics ? On parle souvent de l'école de façon générale, celle-ci pouvant être privée ou publique – libre à chacun. Quand on vit ensemble dans un même territoire, pourquoi ne pas faire en sorte que les élèves du public, quand c'est possible, bénéficient des infrastructures sportives du privé ? Cette réflexion mérite d'être menée.