Il peut en effet y avoir contradiction entre les amendements nos 381 et 382 de Mme la rapporteure. En commission, le débat n'a peut-être pas eu lieu. Madame Goulet, vous avez raison de le souligner : si nous supprimons l'article 2 ter, nous en restons au conventionnement tel qu'il existe actuellement. Si nous interrogeons nos collègues, nous nous apercevrons que le bâti scolaire, en particulier des établissements privés, est très différent d'un territoire à l'autre. En commission, en défendant son amendement, Mme Racon-Bouzon avait expliqué qu'un lycée de sa circonscription était très bien doté en infrastructures sportives. Pour ma part, les établissements privés de mon territoire, qui sont très peu nombreux, ne disposent de quasiment aucune infrastructure sportive qu'ils peuvent mettre à disposition de l'intérêt général.
L'intention de Mme la rapporteure est donc louable : il s'agit non de nous dédire mais de nous donner la main afin que nous décidions, en notre âme et conscience, s'il vaut mieux supprimer l'article 2 ter et en rester à la situation actuelle, ou au contraire retenir l'amendement no 382 qui propose une autre manière de signer des conventions avec le privé. Personnellement, je préfère l'amendement no 382, mais je pense que chacun a un avis personnel, qui est fonction de son territoire.