La commission des affaires culturelles a confié à Bertrand Sorre et à moi-même une mission flash sur la déclinaison territoriale de l'Agence nationale du sport dont les auditions viennent de commencer. Déjà, il m'avait été indiqué, dans le cadre de mon rapport sur la mission « Sport, jeunesse et vie associative » du projet de loi de finances pour 2021, que la représentation des communes au sein des conférences avait été ramenée de trois sièges à un seul. C'est totalement incohérent. À titre d'exemple, en Occitanie, les deux métropoles – Montpellier et Toulouse – se disputeront l'unique siège. À l'exception de l'Île-de-France peut-être, la diversité des territoires a besoin d'être représentée. Il fallait donc conserver trois sièges : un pour les métropoles – dans mon exemple, Montpellier et Toulouse – , un pour les villes moyennes – Montauban, Millau – et un autre pour la ruralité. Une telle répartition serait plus représentative de la réalité.
J'avais déposé un amendement sur ce point, qui a été déclaré irrecevable, et un autre, inspiré par le CNOSF, visant à rendre obligatoire la création d'associations sportives dans les écoles primaires. Je ne suis pas le seul à avoir jugé cette idée très intéressante, puisqu'elle a été également reprise sur les bancs qui me font face. Malgré l'unanimité que celle-ci recueille, vous avez aussi refusé de débattre de l'amendement. Nous sommes en droit de nous poser des questions.
Voilà les deux sujets que je voulais évoquer. Dans la suite de la discussion, je sèmerai d'autres cailloux, car les interrogations sont nombreuses.