C'est exactement ce que nous souhaitons faire au travers de l'Agence nationale du sport et des conférences régionales du sport, qui sont en cours d'installation – celle de la région Grand Est a été créée hier et d'autres le seront prochainement.
Les collectivités territoriales avaient essayé, dans les années 2014-2015, de donner corps à la même idée – c'est un ancien adjoint aux sports qui vous le dit. Je suis très heureux qu'elle prenne aujourd'hui la forme qui est proposée, associant l'ensemble des parties prenantes, notamment les collectivités locales qui sont représentées au travers des grandes associations – France urbaine, l'Association des maires de France, l'Association nationale des élus en charge du sport – , les acteurs économiques, l'État – non seulement le ministère chargé des sports, mais tous les ministères concernés – , et le mouvement sportif. Jusqu'à présent, nous n'avions jamais réussi à trouver un cadre permettant à tous ces acteurs de définir une stratégie sportive fondée sur un diagnostic, lequel est établi en ce moment au niveau régional.
L'article 3 prévoit une déclinaison au plan local, dans le dernier kilomètre. Il me semble très prématuré de vouloir l'imposer à toutes les collectivités du fait de leur diversité. La politique sportive est très différente selon les territoires – un territoire rural, un quartier de politique de la ville ou une zone très urbanisée. Il faut laisser les conférences régionales du sport inscrire leur action dans le temps, en cohérence avec les plans locaux.
Nous avons entendu les demandes et le groupe de La République en marche a déposé un amendement visant à créer des associations sportives dans les établissements scolaires du premier degré.