Mesdames et messieurs les députés, l'article 5 comporte effectivement une mesure très importante à nos yeux et je sais qu'elle l'est également aux vôtres : il s'agit de l'instauration de la parité au sein des fédérations et de leurs instances dirigeantes. Cette notion de parité est intégrée par le monde fédéral depuis un certain nombre d'années, avec une progressivité qui permet à chaque fédération de prendre conscience de l'importance d'avoir suffisamment de femmes à sa tête pour que le développement de la pratique sportive s'en ressente et que les femmes et les hommes aient un égal accès à la pratique sportive. En effet, je suis intimement convaincue qu'il y a un lien entre la parité des instances dirigeantes et un accès paritaire à la pratique du sport. C'est pour cela qu'il nous semble important aujourd'hui d'affirmer qu'au niveau national, femmes et hommes devront être également représentés au sein des instances fédérales de notre pays d'ici à 2024, année où nous accueillerons les Jeux olympiques et paralympiques auxquels participeront, pour la première fois dans l'histoire de l'olympisme et du sport mondial, autant de femmes que d'hommes.
Les organes déconcentrés des fédérations sont soumis à cette obligation de parité depuis quelques années. Le Gouvernement propose qu'il en soit de même pour leurs organes régionaux. Ayant néanmoins entendu le souhait des fédérations qui comptent moins de 25 % de licenciés de l'un des deux sexes de ne pas être soumises à l'obligation d'assurer une parité parfaite, nous proposons qu'elles continuent à respecter un taux minimum de 25 %.