La démocratisation du sport passe par le renouvellement et la modernisation de la gouvernance de l'ensemble des instances. Je ne reprendrai pas mon exemple de tout à l'heure mais je rappelle que j'ai un parcours de sportif. Ce qu'il faut mettre en avant, c'est un débat d'idées, un débat sur les projets, alors que, depuis plus de vingt ans, on débat des personnes. Si l'on n'est pas cohérent, si on ne renouvelle pas régulièrement l'ensemble des mandats pour l'ensemble des instances, l'expérience montre qu'au bout de vingt ans on a toujours les mêmes têtes, vingt années pendant lesquelles on aura répété qu'il fallait réinventer le modèle sportif français.
Les amendements nos 433 deuxième rectification et 432 deuxième rectification visent donc à limiter le nombre de mandats successifs des présidents du CNOSF, pour l'un, et du CPOSF, le comité paralympique et sportif français, pour l'autre, à deux, renouvelables dans la limite de trois mandats pour une seule personne. Cela permettrait à un président ou une présidente d'effectuer plusieurs mandats si c'est son souhait mais, surtout, de vraiment mettre en avant la notion de projet sportif plutôt que les personnes et les egos.