Quand j'étais avocat, j'étais totalement opposé – totalement opposé ! – à la visioconférence. En effet, rien ne vaut de se regarder les yeux dans les yeux pour se dire les choses : il y a une incarnation humaine de la justice. Pour autant, la technologie nous ayant dépassés, devons-nous faire marche arrière ? Faut-il s'interdire d'utiliser cet outil ? Il faut être pragmatique et constater que celui-ci fonctionne et fluidifie l'intervention judiciaire. Nous pouvons le déplorer, mais c'est ainsi, donc acceptons-le.
Lorsque j'étais avocat, je dénonçais certaines choses que je prends aujourd'hui en considération, parce que ma fonction n'est plus la même et que je dois faire preuve de pragmatisme.