Ma question s'adresse à M. le ministre de l'éducation nationale et concerne la campagne de vaccination des enseignants.
Les chiffres de la contamination explosent, la pandémie repart et les écoles restent ouvertes. Les enseignants sont en première ligne. D'après les dernières données que vous avez communiquées vendredi dernier sur RMC, le taux d'incidence est deux fois plus élevé à l'école, avec 500 contaminations pour 100 000 personnes, contre moins de 266 en moyenne nationale.
Il est d'ailleurs de plus en plus compliqué d'assurer des remplacements. Le Gouvernement affiche, depuis le début, la volonté de garder les écoles ouvertes, ce qui est une préoccupation largement partagée sur nos bancs, mais c'est à nos enseignants que nous devons d'avoir pu faire ce choix. Grâce à eux, nos élèves et nos jeunes sont soutenus scolairement, pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire. Grâce à eux, nos élèves et nos jeunes peuvent poursuivre leur scolarité.
Ce choix nous oblige. Nous ne pouvons plus afficher la volonté de garder les écoles ouvertes sans protéger les enseignants, qui ne le sont pas suffisamment. Le choix de maintenir les écoles ouvertes doit donc s'accompagner d'une stratégie prioritaire, en premier lieu par la massification des tests salivaires : pouvez-vous nous donner des précisions et des objectifs ?