Mesdames et messieurs les députés, je tiens à remercier la présidente, la rapporteure et les membres de la commission pour l'état d'esprit dans lequel le travail a été réalisé, ainsi que tous les intervenants pour la qualité des propos tenus.
Je note qu'aucun groupe, à l'exception de celui de La France insoumise dont je comprends les motivations, ne conteste le principe et le bien-fondé de la fusion des deux établissements, pas plus que les efforts de simplification et de décentralisation auxquels procède le texte proposé au vote de l'Assemblée nationale.
Il reste deux questions qui peuvent amener des réponses différentes : la première porte sur les relations entre les collectivités – l'examen des amendements nous offrira le temps de l'approfondir – et la seconde sur le rôle de l'État. Nous avons tenu à respecter les équilibres entre l'effort de décentralisation et la présence justifiée de l'État dans un dossier extrêmement important pour l'avenir, non seulement de ce quartier, mais aussi du pays, ce qui a justifié les positions que j'ai prises au nom du Gouvernement.