L'ordre du jour appelle le dépôt du rapport annuel de la Cour des comptes.
Mes chers collègues, je souhaite, en votre nom à tous, la bienvenue à M. Pierre Moscovici, Premier président de la Cour.
Monsieur le Premier président, le dépôt de votre rapport est un rendez-vous attendu du calendrier parlementaire. Il suscite chaque année un très vif intérêt sur les bancs de cette assemblée, où le contrôle et l'évaluation des politiques publiques occupent une place centrale. La Cour des comptes assiste le Parlement. Cette mission constitutionnelle est devenue une réalité quotidienne, qui se manifeste selon des modalités très diverses. Les travaux des commissions et du comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques s'appuient sur l'expertise que leur apporte l'institution que vous présidez. Plus largement, les rapports de la Cour sont régulièrement cités à l'appui des débats que nous tenons dans cet hémicycle. À travers la représentation nationale, ce sont ainsi les Français qui sont mieux informés sur l'utilisation des fonds publics.
L'assistance apportée par la Cour des comptes se manifeste également depuis plusieurs années par la certification des comptes de l'Assemblée nationale, gage de sérieux et de crédibilité pour notre institution. Dans le contexte de crise sanitaire si particulier que nous vivons et face à l'engagement sans précédent des pouvoirs publics, le dépôt de votre rapport présente une importance singulière. C'est donc avec une grande attention que nous vous entendrons présenter les travaux qui y sont exposés.
La parole est à M. Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes.