La crise sanitaire a profondément affecté le tissu associatif de notre pays. Les mesures de confinement et de distanciation physique, décidées afin de freiner la propagation de l'épidémie, ont eu des conséquences fortes sur l'activité des 1,5 million d'associations qui maillent notre territoire et contribuent grandement à sa vitalité.
La pandémie a également mis en lumière, comme je le disais hier dans un débat, toute l'importance de l'action associative, notamment dans le domaine social et caritatif. Je tiens ici à saluer l'action des centaines de milliers de bénévoles qui se sont mobilisés avec beaucoup de dévouement et qui sont toujours mobilisés afin d'accompagner les personnes fragiles et d'apporter un précieux soutien au personnel soignant, en première ligne dans la lutte contre le virus.
Pour encourager cet élan de solidarité et répondre à l'ampleur de la crise sociale, le Gouvernement a, dès le mois de mars 2020, pris des mesures économiques d'urgence afin de sécuriser les associations. Une partie du plan de relance leur est aussi consacrée : 100 millions d'euros sur deux ans ont ainsi été fléchés vers la création d'un fonds d'aide aux associations de lutte contre la pauvreté.
Reconnaître la valeur de l'engagement associatif, c'est aussi reconnaître de nouveaux droits à celles et ceux qui donnent de leur temps au service des autres. La feuille de route « Vie associative » présentée par le Gouvernement à la fin de l'année 2018 prévoyait ainsi une meilleure reconnaissance de l'engagement associatif tout au long de la vie, notamment par la certification des compétences acquises dans le cadre de cet engagement. Elle prévoyait également l'élargissement aux bénévoles encadrants du compte engagement citoyen, qui permet aux bénévoles d'acquérir des droits à la formation au même titre que les salariés par l'intermédiaire du compte personnel de formation. Ces dispositifs sont excellents. Ils permettent de reconnaître l'utilité sociale du secteur associatif et d'encourager le développement du bénévolat.
Mesdames les secrétaires d'État, merci de l'engagement exemplaire dont vous faites preuve depuis longtemps déjà, et en particulier depuis le début de la crise que nous traversons. Pouvez-vous nous en dire davantage sur le déploiement de ces dispositifs ? Pouvez-vous également nous indiquer si le Gouvernement envisage d'aller plus loin que les dispositifs actuels, notamment pour la prise en considération des activités bénévoles dans le calcul des droits à la retraite ?