Je voudrais simplement revenir sur un point important. L'enseignant participe à l'élaboration du PAI en concertation avec l'ensemble de l'équipe pédagogique, mais pensons à celui qui reçoit dans sa classe un enfant atteint par exemple d'un diabète de type 1 ou d'épilepsie : s'il faut qu'il attende trois semaines voire davantage alors qu'il sait depuis le mois de juin qu'il accueillera un enfant souffrant de ces pathologies, je trouve que c'est une perte de temps qui met en danger la vie de l'enfant. Je veux bien de la souplesse mais je veux surtout de la sécurité, à la fois pour l'enseignant et pour la famille de l'enfant concerné. Quand c'est possible et quand la pathologie est connue, il faut agir le plus tôt possible.