Pour mettre tout le monde d'accord et revenir sur les propos tenus par François Ruffin tout à l'heure, je voudrais rappeler que la maladie n'est pas toujours diagnostiquée en juin ou en septembre, au moment de la rentrée scolaire. Il y a donc une nuance importante entre l'élaboration en amont d'un plan qui permettra de sécuriser l'ensemble des personnes concernées, et son application au moment du retour de l'enfant à l'école, après sa première hospitalisation.
Je le dis d'expérience, pour avoir vécu de nombreuses annonces de diagnostic à des enfants malades : la première hospitalisation est souvent assez longue, même en cas d'épilepsie ou de diabète de type 1. Le fait de prendre une décision dans un délai de quinze jours à trois semaines à compter de l'annonce du diagnostic permet aussi de préparer l'enfant et les moyens qui accompagneront son retour à l'école, car ils ne seront parfois déclenchés que plusieurs semaines plus tard. Dès lors, il ne me paraît pas absurde que le ministère exige de respecter cette contrainte des trois semaines, dans la mesure du possible.