Je saisis l'occasion de l'examen de l'article 3 pour rappeler qu'il y a exactement quinze mois, nous vivions un moment très important – et très intense, comme en avaient témoigné les larmes du jeune Hakaroa dans cet hémicycle – lors de l'adoption de la proposition de loi visant à lutter contre la discrimination dans l'accès aux métiers et aux études, que je défendais au nom du groupe Agir ensemble. À ce jour, le Sénat ne s'est toujours pas saisi de ce texte. D'après les dernières informations dont j'ai eu connaissance, cela ne devrait toutefois plus tarder : enfin, nous franchirions, tous ensemble, une nouvelle étape – car, comme l'a souligné notre collègue Fuchs, sur cette question c'est bien en procédant par petits pas que nous pourrons offrir des solutions aux enfants malades et à leurs familles. Nous pouvons nous enorgueillir de ce travail collectif – j'insiste sur ce terme, car toutes ces propositions de loi ont été adoptées de façon unanime, consensuelle et transpartisane. Il faut s'en féliciter, car nous le devons à nos concitoyens.