Ils savent d'où ils viennent et sont prêts à se battre coûte que coûte pour un avenir meilleur. En classe, ils exercent un effet d'entraînement sur les autres élèves – nos propres enfants, madame Thill. Ce sont les professeurs qui le disent.
Pendant que vous stigmatisez les jeunes mineurs étrangers, les patrons français, en mal d'apprentis sérieux, se les arrachent. Cela, ce n'est pas du manichéisme, c'est l'économie française. Récemment le boulanger Stéphane Ravacley, à Besançon, a obtenu la régularisation de son apprenti, après avoir mené une grève de la faim. Arrivé à 16 ans en France pour fuir la violence en Guinée, ce jeune mineur isolé pris en charge par l'aide sociale à l'enfance s'est levé tous les jours à quatre heures du matin pour apprendre le métier de boulanger en tant qu'apprenti.
Le 02/04/2021 à 10:31, Laïc1 a dit :
" les patrons français, en mal d'apprentis sérieux, se les arrachent."
Il n'y a pas d'apprentis sérieux français en France ? Que font les services de la formation à l'emploi ? Vous accusez indirectement le ministère de l'enseignement professionnel de ne pas faire son travail.
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