Je serai très bref.
Monsieur Lagarde, effectivement, j'étais un peu étonné que le groupe UDI et indépendants défende ce texte. Je ne peux pas vous laisser dire – ni à vous, monsieur Savignat – que nous nions la réalité.
Nous n'avons pas dit que la question de l'évaluation de l'âge – évidemment cruciale, comme l'a indiqué M. Eliaou – ne posait pas de difficultés. Elle en pose, car la matière est complexe, comme vous le savez, si vous avez assisté à l'entretien d'évaluation d'un jeune qui vient d'arriver par des travailleurs sociaux ou des associations.
Nous avons donc pris certaines dispositions. Nos services, notamment la direction générale de la cohésion sociale, ont élaboré un guide pour que l'ensemble des acteurs, dans chaque département, disposent de la même base, des mêmes outils, du même référentiel quand ils procèdent aux évaluations, afin de garantir une certaine équité territoriale – nous le devons aussi à ces enfants.
Par ailleurs, comme je l'évoquais dans la discussion générale, une mission quadripartite a été créée par le ministre de l'intérieur, le garde des sceaux, le ministre des solidarités et de la santé et moi-même. Nous avons demandé aux inspections de réfléchir et de formuler des propositions sur l'évaluation.
Mais, une fois encore, ce que vous nous proposez dans ce texte n'est pas opérant.