Les amendements de Jean-Carles Grelier pour ce dossier

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Puisque nous évoquons la prévention, nous regrettons que cette dernière ne soit aujourd'hui ni gouvernée, ni évaluée dans notre pays. Les politiques de prévention sont disparates, non-coordonnées. Je rappelle que Santé publique France, agence qui travaille notamment sur la prévention des addictions, ne compte que sept experts pour évaluer l'ens...

Cet amendement apporte une précision sémantique : les troubles de l'apprentissage dits troubles « dys » sont bien au nombre des cinq familles de troubles du neurodéveloppement visés à l'article 40. Aujourd'hui, un peu plus d'un million d'enfants de moins de quinze ans ont été ainsi détectés et huit millions d'adultes n'ont pas été dépistés ni ...

Je le maintiens : ce qui va sans dire va beaucoup mieux en le disant et les familles ont besoin d'être rassurées sur ce point.

La mention expresse des troubles « dys » à l'article 40 aurait été une précision particulièrement importante à laquelle les familles auraient été particulièrement sensibles. Cela n'apportait ni n'ôtait rien hors… une précision. Même cela, vous êtes contre !

Les médicaments homéopathiques ne sont pas uniquement des médicaments de confort : ils constituent parfois une alternative à des soins classiques, et sont souvent dispensés à l'hôpital. Les pouvoirs publics doivent pouvoir envisager toutes les possibilités disponibles en attendant les conclusions de la Haute autorité de santé – HAS – sur leur ...

Cet amendement concerne les chômeurs de longue durée employés au sein des associations intermédiaires, dont l'importance a été décrite par les précédents orateurs. Il tend à faire démarrer la dégressivité à 1,2 SMIC. Cela permettrait de maintenir le taux plein de 40 % pour la plupart des salariés en insertion sous CDDU, en tenant compte de l'in...

Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la vice-présidente de la commission des affaires sociales, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, j'aurais eu plaisir à saluer Mme la ministre des solidarités et de la santé si elle nous avait fait l'honneur d'être au banc du Gouvernement, mais peut-être n'avait-elle pas envie d'...

Pourquoi, en entendant votre présentation de ce budget pour 2019, ai-je eu le sentiment, monsieur le ministre, d'entendre, comme en écho, la voix d'André Laignel…

… lorsque, avec la même assurance que vous, il s'exclamait dans cet hémicycle en 1981 : « Vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaires. » Finalement, en effet, au moment où votre texte vient en nouvelle lecture, qu'avez-vous entendu et retenu de ce que vous ont dit toutes les oppositions sur ces bancs ? Qu'avez-v...

Y aurait-il urgence ? Mais alors, où était l'urgence quand le Président de la République a différé par trois fois l'annonce de votre plan santé ? Où était l'urgence lorsque, l'an dernier, à cette même tribune, je vous alertais déjà sur la nécessité non pas de raccommoder ou de réparer notre système de santé, mais de le reconstruire sur des base...

Monsieur le ministre, vous avez tenu hier, au sujet du monde agricole, des propos matois manifestant l'intérêt que vous portez à l'agriculture, et plus généralement à ce qu'il est convenu d'appeler la ferme France. J'aimerais toutefois remettre les choses en perspective. De quoi débattons-nous depuis hier soir ? De 0,008 % du PLFSS !

... notamment pour des milliers d'exploitations aux productions diverses, de la mirabelle de l'Est à la fraise de Plougastel en passant par les pommes et les poires de la Sarthe.

Ce 0,008 % du présent projet de loi de financement de la sécurité sociale – trois fois rien ! – concerne des milliers d'emplois saisonniers. Monsieur le ministre, chers collègues de la majorité, encore un effort pour nos agriculteurs !

Comme mon collègue Vercamer, je vais défendre, dans le même esprit, l'amendement no 503 rectifié. Il serait en effet très injuste, madame la ministre, de vous imputer la responsabilité de la situation dont vous avez hérité lorsque vous avez pris vos fonctions, voilà bientôt dix-huit mois. Cependant, depuis lors, nombre de commissions se sont r...

Madame la ministre, j'ai écouté nos débats avec grande attention. S'il est un écueil à éviter sur l'ensemble des bancs, c'est de nous persuader que nous détiendrons, sur ce sujet, les uns ou les autres, une vérité absolue. Je souhaite vous faire part de mon expérience de petit maire…

… d'une petite ville d'un petit département rural. En 2008, lorsque j'ai été élu maire, ma ville, où l'on compte 10 000 habitants, entourée d'un territoire rural de 30 000 habitants, comptait quatorze médecins généralistes. L'année suivante, trois d'entre eux, qui exerçaient en maison médicale depuis vingt-cinq ans, annonçaient à leurs patients...

Une fois n'est pas coutume, je rejoins Mme Fiat : toutes les solutions sont effectivement bonnes à prendre, et à prendre maintenant.

Monsieur le ministre, à la différence de notre collègue de la majorité, je ne vous dirai pas que nous allons soutenir à 1 000 % cette mesure, 99 % devant sans doute suffire. J'ai goûté dans votre discours d'hier votre démonstration sur l'opposition entre exonération fiscale et exonération sociale – démonstration que, pour tout vous dire, j'ai t...

Mes chers collègues, j'avais presque la larme à l'oeil en écoutant les confessions publiques de M. le rapporteur général. Mais, juste après, je l'ai entendu sortir sa calculette et nous faire quelques comptes d'apothicaire. J'aimerais qu'il ait l'honnêteté d'aller au bout de la confession de ce qu'il a appelé une erreur et que, pour ma part, je...

J'ai longtemps cru, et continue de croire, que la santé mérite mieux que les postures et les promesses sans lendemain, parce qu'il s'agit d'un sujet éminemment, évidemment humain. J'ai longtemps cru qu'il vous faudrait du temps, madame la ministre, le temps nécessaire pour faire, pour insuffler, pour transformer notre système de santé. Mais du...