Les amendements de Jean-Christophe Lagarde pour ce dossier
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Comme vous venez de le rappeler, madame la ministre, rien n'est pire, dans la vie, que de perdre un enfant. De toute évidence, le traumatisme est énorme. Les douze jours sollicités par la présente proposition de loi constituent un acte de solidarité que nous demandons à la nation, et non à l'entreprise, aux collègues ou aux RTT. Si vous accuei...
Nous parlons de 4 500 cas par an, multipliés par sept jours. Il n'y a pas de coût économique dans cette affaire !
Il s'agit simplement de laisser aux personnes concernées, à l'issue des deux ou trois jours consacrés aux obsèques, deux semaines, grosso modo, pour se rétablir et accompagner les éventuels enfants survivants, en assurant leur prise en charge par la nation. On peut toujours débattre des douze, quatorze ou quinze jours accordés en Grande-Bretag...
Je peux comprendre tous les raisonnements, mais il s'agit ici de sept jours de congé pour 4 500 cas. Pourquoi la nation n'est-elle pas prête à dire aux personnes concernées : « Nous reconnaissons que vous êtes déstabilisé » ? Le pire est d'entendre dire après coup que le résultat sera le même, car ces gens ne reprendront pas le travail immédia...