Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier
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Je n'ai pas l'intention, dans cette motion de rejet, de montrer du doigt tel ou tel. Ce n'est pas mon sujet. Je tiens à vous dire que, plus qu'une erreur, c'est une faute qui va se commettre. Le ministre a dit, à juste titre, que le temps était le matériau le plus délicat à manier et que dorénavant, en politique, il était difficile de penser qu...
1 200 études vont dans le même sens, et le résumé qui en a été fait ne l'a pas été par quelque malveillant français, quelque écologiste excessif, mais par une revue scientifique nord-américaine. Nous ne pouvons pas passer à côté de ces études.
Nous allons donc, en pleine connaissance de cause, décider quelque chose de dangereux pour nos semblables, pour nos enfants et nos petits-enfants. C'est de cela que je voudrais qu'on prenne la mesure pour savoir ce que l'on est prêt à sacrifier ou à admettre. Et interrogeons les usages du sucre, mes chers collègues, ne faisons pas comme si le ...
Nous devons publiquement nous interroger sur les usages que nos concitoyens font des différents produits ! Voilà le vrai courage en politique !
On produit des betteraves en France… voici que des pucerons verts les mettent à mal. Dont acte. Quelles pertes de production notre pays est-il capable d'encaisser ? Voilà la question à poser ! Et que faisons-nous pour aider alors les salariés des sucreries et les paysans qui cultivent ces betteraves ? Voilà la question à se poser !
C'est beaucoup plus simple de raisonner ainsi que de suivre la logique inverse, c'est-à-dire de répandre partout des produits qui nous empoisonnent et ensuite d'essayer d'en réparer les conséquences à la fois désastreuses et innombrables. J'ai évoqué les êtres humains, mais comme de nos jours il ne faut parler que d'économie, c'est ce que je v...
Nous nous donnons en quelque sorte pour vocation de produire du sucre que nous vendrions aux autres, sans tenir aucun compte des conditions dans lesquelles nous assurons cette production et ces exportations. Vous rappelez-vous, chers collègues, comment, l'une après l'autre, sont mortes les productions agricoles qui semblaient autrefois absolume...
Je pourrais vous montrer en quoi vos mauvaises mesures participent au réchauffement climatique, mais j'ai l'intention d'essayer de vous convaincre – cela devrait tout de même être possible !
… quelques failles, quelque espace pour le raisonnement et la rationalité. Peut-être alors pourrez-vous entendre quelqu'un qui vous dit que la situation actuelle est le fruit d'un contexte qui est lui-même le résultat de l'activité humaine. Les hivers plus doux viennent du changement climatique, du réchauffement global qui se traduit différemme...
Là sera sa valeur ajoutée. Comment expliquez-vous que personne n'ait trouvé aucune idée pour se débarrasser de ces pucerons autrement qu'en utilisant ce produit si dangereux pour tout le monde ? Collègues, vous pouvez décider de soulager la filière betteravière à cet instant, dans les conditions d'un marché que vous ne discuterez pas. Il y a l...
Nous avons le droit de dire que la première préoccupation de la France n'est pas de produire des betteraves sucrières. Il en faut – il faut du sucre – , mais nous avons d'abord besoin de cultures vivrières, car ce sont ces productions qui nous permettront de retrouver notre souveraineté alimentaire. J'achève, parce que c'est le moment de le fa...
Mais cette fois-ci, nous prenons les choses plus au sérieux. Monsieur le ministre – ce n'est pas votre personne que j'interpelle, mais un gouvernement, un système de décision – , votre collègue Barbara Pompili l'avait dit en 2016 : les études s'empilent.
On peut raconter ce qu'on veut, les néonicotinoïdes sont extrêmement dangereux. Vous le savez – vous le saviez déjà à l'époque. Dans ces conditions, nous sommes conduits, faute d'autres recours, et si vous n'admettez pas notre motion de rejet, à faire un signalement devant la Haute Cour, parce que c'est de sang-froid que des personnes seront m...