Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier

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Tout a été dit par mes collègues au fil de la discussion ; je n'y reviendrai pas. Nous ne pensons pas que ce budget corresponde aux besoins du pays, pour une raison quasi-mathématique : on ne remplace pas dix points de production perdus par deux points d'argent injectés. Dans ces conditions, l'écart entre notre économie et celle de l'Allemagne ...

Laissons tout cela de côté, car je voudrais exprimer une pensée qui, je crois, dépasse largement les seuls bancs de la gauche de l'hémicycle, et que partagent sans doute la plupart d'entre nous. Il est insupportable de penser que notre pays, sixième puissance économique au monde, compte 10 millions de pauvres, soit un Français sur six, dont un ...

Il est temps de le dire : rien n'est plus urgent qu'eux ! La vérité fondamentale d'une économie, même aussi développée et avancée que la nôtre, réside dans le secours que l'on doit porter à la majorité de la population.

Chaque euro qu'on donne à un pauvre ou à un démuni produit trois fois plus que chaque euro que vous offrez aux entreprises, multinationale et autres, qui ne tiennent jamais parole, rançonnent le pays et nous parasitent en vendant, dès qu'elles le peuvent, nos outils de production.

Vous en conviendrez certainement : 300 000 personnes sans domicile fixe, c'est insupportable, d'autant qu'elles s'ajoutent aux 4 millions de mal-logés et aux 12 millions de personnes fragilisées, qui vivent dans des conditions intolérables parce que leur logement est un taudis ou que leur copropriété n'est pas entretenue. Les pauvres sont la m...

Dans le même temps, vous supprimez 20 milliards d'euros d'impôts prétendument de production, 8 milliards de taxe d'habitation et 10 milliards d'impôt de solidarité sur la fortune combiné à la flat tax. Ces milliards sont perdus, car ils ne profiteront jamais à la production. Tandis que l'investissement reculait, vous avez gonflé dans des propor...

Je ne dirai pas grand-chose du plan de relance car tout a déjà été dit par mes collègues à cette tribune. Je le résumerai ainsi : ce n'est pas un plan, c'est un saupoudrage, sur deux ans, d'une somme qui ne correspond même pas au rattrapage des investissements que l'État n'a pas faits pendant les trois ou quatre dernières années. Ensuite, ce n...

Je viens à cette tribune un peu amer, compte tenu de ce qu'il s'agit de décider par cet article du projet de loi de finances. L'Europe dont il est question était déjà sous le choc du Brexit. Je n'en dis rien quant au contenu ; j'approuve l'humour de mon collègue Bourlanges sur le sujet, et j'en comprends l'esprit. Personne ne peut échapper aux...

C'est absurde. Et cette année, peut-on nous dire, de voix gouvernementale, pour quelle raison nous avons accepté que le rabais de l'Allemagne soit maintenu à 3,6 milliards d'euros par an ? Pour quelle raison avons-nous accepté cela, alors que nous ne voulons plus d'un système « archaïque, injuste et illisible », comme je le disais à l'instant ?...

C'était le deuxième jour. Quelles qu'en soient les raisons, même si on est d'accord sur tout, il faut être là tout le temps ! Dans le cadre actuel, les Français sont d'abord représentés par les Français, et par leur Président. Bien sûr, après cela, on peut dire que le plan de relance n'en est pas un. Vous le savez aussi bien que moi ! Nous all...

Comment avons-nous pu accepter que ceux-ci ne participent pas plus qu'ils ne l'ont fait jusqu'à présent ? Comment peut-on accepter, dans le contexte que nous connaissons, l'idée qu'il n'y aura jamais ni souveraineté sanitaire ni souveraineté financière pour intégrer les dettes liées au traitement du covid-19 au reste des dettes de l'Europe, alo...