Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier
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En ce 1er avril, la blague du jour est une mauvaise mascarade ! Vous nous avez convoqués du jour au lendemain. Que vous ne respectiez pas l'Assemblée est une chose, mais permettez-nous au moins de respecter nos propres groupes : impossible de se réunir, impossible de faire revenir tout le monde, impossible de se dédire des engagements déjà pris.
Cette réunion est une honte pour le Parlement français, elle ne sert à rien, elle n'aura aucune conséquence.
Tout est décidé d'avance et nous ne sommes invités qu'à vous acclamer ! Eh bien, vous vous en passerez ! Le monarque présidentiel, meilleur virologue de France paraît-il…
… et meilleur ami de la modestie, est apparu hier soir à la télévision et il a décidé, au nom d'un « nous » qui pose problème : est-ce un « nous » de majesté de la part de celui qui regrette le roi ?
Ce « nous » désigne-t-il le Conseil de défense dans lequel il ourdit en secret ses plans et où tout se décide ? Peu importe, le résultat est le même, le Président a tout décidé tout seul, tout annoncé hier soir à la télévision, et vous venez nous le répéter.
Nous ne pouvons rien amender, rien proposer ; nous ne pouvons voter que par oui ou par non. Après les onze propositions de loi que nous avons déposées depuis le début de la crise, après les quatre plans d'action de la commission d'enquête, après les innombrables amendements que nous avons déposés et votés avec nos camarades communistes, …
… une nouvelle fois, notre vote n'aura aucune conséquence. Car même si, tous unis, nous en venions à voter non, cela ne changerait rien, la responsabilité du Gouvernement n'étant pas engagée.
Oui, c'est un mauvais poisson d'avril et le poisson d'avril, comme tous les poissons, pourrit par la tête.
Mais les Français, eux, n'ont pas une mémoire de poisson rouge. Ils se souviennent que vous avez passé votre temps à les tromper. Et ce, dès le premier jour, le 23 janvier 2020, quand Mme Agnès Buzyn déclarait que le risque d'introduction du virus en France était faible !
Vous les avez trompés encore quand le Premier ministre affirmait que le port du masque au sein de la population générale ne servait à rien.
Le 19 mars 2020, vous annonciez qu'il était inutile de tester massivement, alors même que l'Organisation mondiale de la santé (OMS), au contraire, appelait à y procéder de toute urgence ; et vous ne faisiez rien !
Enfin, le pompon revient au ministre de l'éducation nationale, qui a bafouillé, trébuché, hasardé à propos de l'école, se montrant plus habile à faire la chasse politique à l'islamo-gauchisme qu'au covid-19, parmi les personnels et les enseignés.
Il a commencé par dire qu'il n'y avait pas de danger pour les enfants ; puis ce danger est apparu, au point qu'un seul malade par classe en justifiait la fermeture séance tenante ; puis il a déclaré qu'on pouvait attendre trois cas par classe avant de la fermer – il n'est pas besoin d'être très malin pour comprendre que si trois enfants sont ma...
Voilà où nous en sommes avec cet homme qui, en définitive, aura représenté le principal danger pour l'école et qui est resté en poste, bien qu'il ait déclaré, le 22 janvier encore, que la contamination y restait limitée et qu'on s'y contaminait moins qu'ailleurs !
Des malades par milliers, des centaines de classes fermées, des centaines de professeurs et d'agents de tous métiers non remplacés et des menaces par-dessus le marché contre le personnel récalcitrant, voilà où nous en sommes ! Mensonges à répétition, roueries inacceptables, comme ce 25 mars 2021 où, de nouveau, Emmanuel Macron Caligula déclare...
Nous refusons de voter, car nous ne sommes pas un public voué à vous acclamer. Nous en avons assez de voir l'Assemblée exclue de la discussion sur la stratégie à déployer contre la pandémie, …
… nous en avons assez du mauvais suspense des déclarations de jour et de nuit du Président, qui parle souvent pour ne rien dire et seulement pour se montrer !
Vous avez annulé la discussion prévue au Parlement en janvier dernier sur l'organisation de la stratégie sanitaire face à la pandémie. Pendant des mois, l'Assemblée a été exclue de tout ce qui se décidait : elle n'a pas été consultée sur l'application du couvre-feu à vingt heures, ni sur l'avancement de celui-ci à dix-huit heures, ni sur la déc...
Nous avons accompli notre devoir de parlementaires en vous alertant, à chaque étape, sur la deuxième vague de l'épidémie et la nécessité de planifier le déconfinement en mars 2020, mais vous avez ricané.
Nous vous avons alertés sur la nécessité de lever les brevets sur les vaccins, il y a un an de cela, et vous en êtes toujours à voter contre dans les réunions internationales, tout en signant de manière inepte et irresponsable des tribunes dont vous ne pensez pas un seul mot ! Nous vous avons alertés sur l'urgence d'organiser des alternatives ...