Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier

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Rien du tout ! Zéro ! Jamais aucun rapport d'évaluation, jamais une seule vérification de l'effet des lois ! Et l'on continue à voter en cadence ! Ce texte-ci intervient après que nous avons vécu deux années terribles au cours desquelles il n'y a jamais eu autant de blessés et de victimes d'un maniement absurde des forces de l'ordre.

Je ne les en rends pas responsables, même si, individuellement, chaque homme et chaque femme est responsable de ses actes. J'estime que c'est l'utilisation de ces forces dans les conditions particulières d'une doctrine d'emploi qui les a conduites à agir de la sorte. Le préfet Maurice Grimaud n'était pas un gauchiste : il n'était ni communiste...

… sans 90 perquisitions contre des décrocheurs de portraits du Président de la République. Au cours des trois dernières années, sous votre autorité, sept lois sont encore venues réduire les libertés : celles des lanceurs d'alerte et des citoyens. Vous avez fait passer le droit d'exception dans le droit commun, et vous faites désormais de même ...

Les êtres humains sont des homo economicus qu'il convient de dresser, qui ne sont pas des êtres de cultures, des êtres de sensibilité.

Cette proposition de loi prétend protéger les policiers, qui, me semble-t-il, n'ont rien demandé. Elle engage par surcroît une escalade prévisible, comme toujours dans ce genre de circonstances. On ne devient pas policier pour les mesures qu'elle prévoit ; on le devient pour ce qui était écrit dans le code de déontologie de 1986. Aux termes de...

… et ils transmettront immédiatement ces informations au poste de commandement. Tout le monde pourra être filmé, sauf les policiers !

Eh bien je dis non ! Pour ma part, je crois qu'un policier est fier de ce qu'il fait, qu'il n'en a pas honte. Et s'il est vrai que son métier comporte des risques et des inconvénients, ceux-ci sont connus. D'autres métiers comportent des risques et des inconvénients : chaque année, il meurt 1 200 personnes de maladies professionnelles ; chaque ...

Ce n'est plus la même affaire, n'est-ce pas ? Avec ce texte, on s'attaque à ceux qu'il s'agit de dresser ! En ce qui nous concerne, notre capacité d'indignation et d'empathie est la même avec tous les travailleurs, quel que soit leur métier. Par ailleurs, vous avez décidé de donner des pouvoirs à des organisations de sécurité privée et aux pol...

Et nous sommes également condamnés par les organisations internationales – comme ce fut le cas, avant-hier encore, par l'ONU elle-même – , pour ce que nous faisons en matière sécurité dans notre pays. Mais, cela ne compte pas non plus ! Qu'est-ce qui compte, en définitive ? Il est tout à fait possible de garantir la tranquillité publique et l'...

Il est possible de faire autrement. Les spécialistes de la police et du renseignement sont capables de nous proposer d'autres méthodes d'organisation, sans dupliquer celles qui n'appartiennent qu'à certains corps spécialisés dans un certain type d'activités, que nous comprenons et approuvons. Je pense à ceux auxquels il revient de conduire la c...

Et il ne faut pas déléguer les tâches de la police nationale à des personnes qui n'en font pas partie !

La mission de gardien de la paix doit rester centrale ; il ne faut pas militariser le comportement de la police. À Londres, les bobbies n'ont pas d'armes. J'ai moi-même avancé qu'il serait préférable que les policiers ne soient pas armés lors des manifestations, et on en a déduit que je proposais de les désarmer. Mais même lorsqu'ils sont armés...

Cette utilisation de la police est absurde ! Il convient de revenir à des choses plus tranquilles, plus pacifiques, moins intrusives dans la liberté individuelle des Français. Collègues, vous vous mordrez les doigts de ce texte, parce que toute liberté donnée à certains sans en contrôler l'usage finit toujours par se retourner contre la libert...