Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier

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Je suis ami intime d'un moulin du XIIe siècle situé à Laguépie, dans le département du Tarn-et-Garonne.

De la sorte, j'ai appris à connaître ce que sont les moulins, leur histoire, et ce qu'ils pourraient être pour le futur – ce qui va motiver, pour l'essentiel, ce que je tiens à dire. Pour ce qui concerne le passé, et pour envoyer un amical salut aux 635 habitants de Laguépie, cela m'amuse de savoir que ce moulin, qui devint un repaire communis...

Cependant, la ressource en eau est celle qui est la plus abondante. Aux siècles précédents, le pays était couvert de moulins : il y en avait des dizaines de milliers partout.

Ils ont été remplacés dès lors qu'il a été possible de produire de l'électricité dont on savait quelle exploitation faire et avec quels moyens – des centrales qui n'avaient plus besoin de l'énergie hydraulique, fonctionnant au fioul ou avec d'autres énergies. Toutefois, si l'on veut se débarrasser des énergies carbonées et si par-dessus le marc...

Elles ne sont que l'aboutissement de l'exigence aveugle de bureaucrates oeuvrant dans d'autres administrations, celles de l'Europe en l'occurrence. Tout cela se tient, chers collègues, vous allez voir qu'il s'agit bien ici de moulins. Les régions de France étaient ancrées soit dans une histoire plongée dans le féodalisme, soit dans une convict...

Ainsi cette carte aurait-elle un véritable enracinement. Ce sont des milliers et des milliers de moulins que nous devrons construire pour passer à 100 % d'énergies renouvelables. Nous devons régler le problème écologique qui est posé. Aucun d'entre nous n'a l'intention, comme il y a trente ou quarante ans, d'opposer moulins et poissons, usines...

Faisons un effort d'intelligence : dorénavant, chaque fois que l'on construira un moulin, ménageons des passes à poissons. Et que l'on ne vienne pas enquiquiner la représentation nationale pour qu'elle décide quelle espèce sera concernée : nous exigeons que l'on trouve une solution pour faire passer tous les poissons tout en préservant les moul...

… aurait imaginé, il y a seulement quarante ans, que se poserait la question de savoir comment faire remonter des poissons ? La plupart auraient dit : « de quoi parle-t-on, je vous prie ? ». Maintenant, tout le monde sait qu'une telle chose est possible. Mais ce n'est pas tout. Non seulement il va falloir faire en sorte que les poissons puissen...

Nous avons écouté ce que nous a dit avec beaucoup d'intelligence et de sens technique notre collègue Martial Saddier, aux propos duquel nous sommes toujours attentifs. Trouvez une autre solution, telle est l'injonction que nous vous adressons à vous, professionnels dont c'est le métier, parce que nous pensons que l'intérêt du pays, c'est que vo...

Chacun se rappelle dans cet hémicycle les interventions de mes collègues, en particulier celle de Loïc Prud'homme, contre ces fameux – comment les aviez-vous appelés, déjà ? – « plafonds rongeants », si j'en crois ce que j'ai noté sur mon papier …

Ah oui, « mordants » – je vous faisais la grâce de penser que s'ils mordaient, c'était pour ronger, alors qu'en réalité, c'est juste pour dévorer ! Ces échos, vous les avez encore présents à l'esprit. Notre propos, disais-je, n'est pas de mettre en cause les agences de bassin : il est de souligner ce dont nous avons besoin pour faire face à la...

Dans ce pays, il en est des forêts comme des mers et des océans : ce sont des opportunités à côté desquelles le pays passe, avec plus ou moins bonne conscience. J'ai le souvenir du programme commun, qui prévoyait une filière bois ; elle n'a jamais été faite et n'a jamais fonctionné. Nous continuons à être un pays qui exporte du bois et importe ...

Cela a pourtant été fait, sans raisonnement. Vous avez vu la tête qu'ils avaient, ces derniers mois, les sapins de Douglas ? Il n'y avait pas d'eau, ils crevaient partout. Ils tombent tout seuls, comme vous dites – justement parce qu'il y a un problème. Il s'agit de le régler par la diversité, notamment en n'acceptant pas la bascule vers l'expl...

Si vous coupez tous les quarante ans, le résultat est connu d'avance : s'ils sont toujours là, les sapins auront acidifié le sol et pourri la nappe phréatique en dessous ; ce n'est pas une bonne idée. Ce n'est pas une honte de le dire ! Passons à autre chose ! Les marchands de bois s'adapteront au bois et au règlement ; il ne faut pas supposer ...

Il faut maintenant en donner les moyens aux gens. Je vais terminer sur cette remarque, quoique bien d'autres me viennent à l'esprit : si nous continuons de cette manière, la forêt française restera le grand rendez-vous manqué de notre génération politique – je ne parle pas d'âge, mais bien de génération politique. Il faut s'y mettre maintenant,...

Dans plusieurs zones du pays, vous ne pourrez rien mettre d'autre ; c'est le moment de s'y atteler et ce projet de loi devrait le permettre, notamment en adoptant l'amendement de Mme Panot.