Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier

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Il porte à nouveau sur l'organisation des débats. Je veux être sûr d'avoir bien compris. Je suis parti un peu avant la fin de la conférence des présidents. Auparavant, mon collègue André Chassaigne avait demandé s'il était possible de déléguer une partie du temps de parole spécifiquement alloué aux présidents des groupes. Il arguait, à juste ti...

J'ai dit « pas forcément » : il peut arriver qu'il le soit aussi. Quoi qu'il en soit, il lui a été répondu qu'on ne pouvait pas changer le règlement tout de suite, mais qu'on pourrait le faire pour l'avenir. Entre ce matin et maintenant, on a donc changé le règlement. Tant mieux. Je peux donc donner une demi-heure de mon temps de parole, si j...

C'est pour mon instruction et pour perfectionner mon travail de président : comment a-t-on rectifié le règlement, sans M. Chassaigne ni moi ? Et pourtant cela va dans notre sens et nous sommes très contents – voyez que nous n'hésitons pas à prendre des risques pour mieux comprendre !

Madame la rapporteure, je ne doute pas que tout le monde fasse du mieux qu'il peut. Cela ne fait plaisir à personne d'expulser de pauvres gens. Nous le savons bien. Mais, pour avoir été élu local, je sais bien comment cela finit. À la fin des fins, quelqu'un passe entre les dents du peigne et se fait expulser avec sa famille. Nous avons tous co...

C'est moi qui prends la parole pour cette explication de vote, afin que le temps de parole de mon groupe ne diminue pas : vous connaissez cette subtilité du temps législatif programmé. Je vous trouve bien nerveux, chers collègues ! Si vous faites des sauts périlleux arrière quand vous entendez pour la première fois le mot « privatisation », al...

Vous avez déjà parlé d'obstruction pour moins que ça. Vous avez déposé plus d'un millier d'amendements ; pour notre part, nous n'en avons déposé qu'une centaine, et nous considérons que cela suffit. Pas de simagrées, pas de simulacres : si nous avons décidé de voter cette motion de renvoi en commission, ce n'est pas que nous croyions pouvoir vo...

Vous croyez qu'il existe un ressort magique qu'il suffirait de libérer – c'est le mot que vous employez à tout propos – pour que jaillissent spontanément de terre ici des maisons, là des immeubles, dans la joie et le contentement général. Nous ne partageons absolument pas cette croyance, et nous pensons que ce projet de loi produira l'effet inv...

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, nous allons examiner ce projet de loi dans le cadre d'un temps programmé. C'est le deuxième texte qui vient en séance dans ces conditions. Évidemment, ce ne sont pas les mêmes personnes qui sont dans l'hémicycle – quoique pour certains, ce soit le c...

… conséquent pour s'exprimer, mais, passé le premier moment d'enthousiasme à l'idée que l'on peut s'exprimer presque sans limite, on découvre que l'on a l'obligation de le faire, et de le faire au rythme du débat, si bien qu'il faudrait siéger nuit et jour, comme nous venons de le faire pour l'examen du texte relatif à l'agriculture, puis recom...

… pour vous dire à quel point nous sommes excédés et, pour certains d'entre nous, épuisés. Ce n'est pas une vie normale que celle d'un parlementaire qui doit rester ici nuit et jour, sur des textes aussi différents.

J'ajoute que si c'est très pénible pour nous autres parlementaires, cela l'est tout autant pour tous nos collaborateurs, non seulement ceux dont nous sommes en quelque sorte les « patrons », mais aussi les personnels de l'Assemblée nationale qui sont au contact direct du travail de la séance. Ne croyez pas que des effectifs qui, par exemple, on...

On m'a ri au nez et c'est presque si l'on ne m'a pas traité de fainéant ! Depuis, vous avez mis en place une cellule d'aide psychologique

pour ceux qui se sont effondrés en route, parce que, réellement, la situation est intenable. Oui, elle est intenable ! Je n'ai pas honte de le dire : il y a des gens qui ont des limites physiques et qui ne peuvent pas tenir des heures et des heures, des jours et des jours d'affilée. Et si l'on ne fait de la politique qu'avec des surhommes et de...

Je voulais vous dire ces choses, puisque j'ai le temps de les dire – et que personne ne peut m'empêcher de le faire.

Nous avons, tout dix-sept que nous sommes, préparé l'examen de ce projet de loi avec le même sérieux que les précédents. Nous avons déposé 100 amendements. Mme Taurine entrera dans le détail des dispositions techniques du texte – car c'est un texte dont le contenu est éminemment technique ; je le sais, moi qui ai été élu local et qui suis en ét...

Il fut une grande joie, une grande promotion, un beau moment pour plein de gens ; si bien que nous autres, les pieds-noirs, nous regardions avec un certain ébahissement ces gens si contents d'avoir des toilettes et de l'eau courante, parce que nous connaissions cela, mais pas eux. Cela m'a marqué, et je m'en fais le témoin en cet instant. Il n...

… passer brièvement en revue les raisons pour lesquelles ce texte ne nous convient pas – mais ce n'est pas grave : je puis encore parler pendant une heure et demie…

J'ai dit, il y a un instant, ce que nous pensons de l'instauration du bail d'un à dix mois. Vous savez bien, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, à quel point la vie des gens est déjà disloquée, pleine de précarité. Cela facilitera la mobilité, dites-vous. Je veux vous dire une première chose à ce sujet. Il y a des gens qui en o...

… un petit reste de castrisme qui vous conduit à demander aux habitants de payer en fonction de leur salaire. C'est ainsi, je vous en informe, que cela se passe à Cuba. Mais, là-bas, c'est pour tout le monde, et pas seulement pour certains. Si vous prenez une HLM dans laquelle vous dites : « Ceux qui gagnent le plus paient le plus et ceux qui o...