Les amendements de Jean-Paul Lecoq pour ce dossier

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On a beaucoup parlé d'humanité et c'est une bonne chose qu'en matière d'asile, on parle d'êtres humains. On peut aussi, on doit aussi parler de géographie et des moyens d'entrer sur le sol européen. La vie veut que les migrants viennent plutôt du Sud et arrivent plutôt par la Méditerranée ou par la Turquie lorsqu'ils peuvent éviter de prendre ...

… vers les pays d'arrivée – au temps pour moi – , nous sommes à notre place de pays des droits de l'homme dans le concert des pays européens, je ne peux pas être d'accord avec vous. La géographie veut que les premiers pays aujourd'hui touchés sont l'Italie et la Grèce ; c'est donc vers ces pays que nous allons renvoyer. Si le sujet n'était pas...

Nous ne voulons surtout pas de l'application d'une législation inhumaine. Nous voulons la tolérance, en attendant de bâtir une loi meilleure qui respecte les droits de l'homme dans notre pays.

Quand bien même il y aurait un vide juridique ! Il existe depuis quelques mois, il peut bien perdurer encore pendant quelques autres, le temps que nous réglions cette question. Nous ne voulons surtout pas de l'application de Dublin III, qui est contraire à notre philosophie européenne considérant que tous les pays doivent avoir une responsabil...

Nous l'avons dit lors de la discussion générale, nous nous opposons avec la plus grande fermeté à cette proposition de loi, qui marque une étape supplémentaire dans la banalisation de l'enfermement des étrangers, y compris les mineurs, et une nouvelle atteinte aux libertés et aux droits fondamentaux des demandeurs d'asile. Comme le souligne le ...

Monsieur le ministre d'État, monsieur le rapporteur, je suis surpris de la tournure prise par ce débat. J'ai été élu député, non pas de la commission des affaires étrangères, mais de la République française et, à ce titre, j'envisage d'élaborer la loi dans cet hémicycle. Je ne suis pas membre de la commission des lois, mais je viens dans l'hémi...

On peut quand même donner des arguments ! D'autre part, monsieur le président, je profite de cette prise de parole pour signaler aux collègues qu'il n'y a personne dans les tribunes du public. Savez-vous pourquoi ? Parce qu'il y a trois ou quatre semaines, sous prétexte de sécurité, il a été décidé de supprimer un dispositif qui existait depui...

En conséquence, ce qui se produit ici ne passe que par le filtre du micro et des caméras, et les citoyens n'ont plus de contrôle sur le Parlement. Je voulais exprimer ce regret, à l'intention de nos collègues qui l'ignoraient.

J'irai dans le même sens. Si M. le ministre d'État ne veut pas parler ce soir, peut-être l'un de nos collègues du groupe La République en marche pourrait-il nous donner la réponse qui a été donnée, en commission, sur la question des réfugiés climatiques ? Si la COP23 a été présidée cette année par les îles Fidji, ce n'est pas par hasard, mais ...