Les amendements de Jean-Pierre Vigier pour ce dossier

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Il vise à définir clairement la notion de matière première agricole, en reprenant la liste des produits agricoles figurant à l'annexe I du règlement n° 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant organisation commune des marchés des produits agricoles. Disposer d'une telle définition permettrait de distinguer les c...

Tel qu'il est rédigé, l'article 2 fait peser sur les vinificateurs une obligation de transparence à l'endroit des distributeurs s'agissant des coûts d'acquisition de la matière première agricole. Vous le savez, cela induira une pression à la baisse sur le prix au détail des vins sous AOC – appellation d'origine contrôlée –, lequel ne couvrira p...

Monsieur le rapporteur, monsieur le ministre, vous m'avez convaincu et je vous crois. J'espère que mes collègues ne m'en voudront pas, j'accepte de retirer l'ensemble de ces amendements.

Afin de rééquilibrer la balance en faveur des agriculteurs, ils visent à inscrire dans chaque contrat de trois ou cinq ans une clause permettant au producteur d'être mieux rémunéré lors du renouvellement du contrat si son produit dépasse les objectifs de vente prévus par l'entreprise qui édite le contrat. L'entreprise récompenserait alors la qu...

Il vise à libérer les microentreprises et les petites et moyennes entreprises de l'obligation de mandater un tiers indépendant lorsqu'en leur qualité de fournisseur, elles choisissent de faire figurer dans leurs conditions générales de vente les éléments mentionnés au 1° du II du texte proposé pour l'article L. 441-1-1 du code de commerce, c'es...

Dès lors qu'un seuil a été instauré au-delà duquel les produits alimentaires seront concernés par l'article 2, il semble prématuré de prévoir qu'un décret puisse exclure certaines catégories de produits du dispositif. La non-négociabilité de la matière première agricole doit consacrer la construction du prix en marche avant ; elle doit donc con...

On parle de contrat de prix plancher : j'y suis tout à fait favorable. Je pense que cette proposition de loi va dans le bon sens, c'est pourquoi je la voterai. Certains secteurs comme la montagne et la moyenne montagne ont déjà une agriculture de qualité.

Pourquoi n'y a-t-il pas, au niveau national, une reconnaissance officielle – peut-être à travers un cahier des charges spécifique – de ces produits de montagne ? Cela permettait d'avoir un prix plancher car, ce qui compte avant tout, c'est de créer de la valeur ajoutée sur les produits agricoles. En montagne, je pense qu'on est dans le vrai.

L'objet de cet amendement est d'éviter toute prise en compte des indicateurs de coût de production qui serait anecdotique, au sens où elle ne modifierait aucunement le prix payé aux agriculteurs. La loi EGALIM est en effet trop souvent contournée par des acheteurs qui imposent, par leur pouvoir de négociation, une inscription dans le contrat d...

La cascade des indicateurs, du contrat en amont vers le contrat en aval, n'est pas suffisamment appliquée, alors que cette obligation, prévue par le code rural et par le code de commerce, s'impose à l'acheteur de produits agricoles. Au regard de la complexité de certaines chaînes d'approvisionnement dans les différentes filières agricoles, il c...

Il n'existe pas aujourd'hui de définition législative du coût de production. Le présent amendement vise à s'assurer que la rémunération de la main d'œuvre agricole salariée et non salariée est bien prise en compte dans les indicateurs de coût de production.

Je résumerai ce qu'ont dit mes deux collègues en un seul message : il est essentiel que les indicateurs de coûts de production, de marché et de qualité proviennent des organisations interprofessionnelles. Il faut vraiment leur laisser la main. Elles le demandent et je leur dis : allez-y !

Eu égard à l'interdépendance des acteurs de la filière, il est crucial de renforcer le maillon transformateur PME qui privilégie l'approvisionnement français et les circuits courts. Il convient donc de rendre au transformateur la maîtrise de son tarif afin qu'il soit en mesure de répercuter à son client distributeur le coût agricole ainsi que l...

L'ordonnance n° 2019-358 du 24 avril 2019, issue de l'article 17 de la loi du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, avait pour ambition d'élargir aux produits agricoles et aux denrées alimentaires l'interdiction de céder à un p...

La contractualisation obligatoire avec prise en compte des indicateurs EGALIM et ajout d'une clause de révision automatique en fonction de la fluctuation des cours des matières premières est une première étape importante pour inciter les acteurs de la filière bovine à avancer concrètement – enfin – en ce qui concerne la répartition de la valeur...

Les adhérents d'OP avec transfert de propriété dans le secteur de la viande bovine ne sont souvent pas informés des modalités de détermination des prix pratiqués par leur OP. C'est la raison pour laquelle cet amendement vise à renforcer cette obligation de transparence en demandant aux OP d'informer leurs adhérents sur les tunnels de prix prati...

Il est important que le consommateur soit au courant du coût de production. Je formule un vœu : une juste redistribution des marges tout au long de la filière pour que le producteur ne soit pas la seule variable d'ajustement. Cette transparence sur l'ensemble de la filière est importante, et la base en est que le consommateur connaisse la part ...

Les conditions générales de vente constituent le socle unique de la négociation de la convention unique. L'article 2 de la présente proposition de loi crée une convention unique spécifiquement dédiée aux produits alimentaires destinés à la grande distribution, avec pour ambition de sécuriser le revenu des agriculteurs et de lutter contre les ef...

Qu'il y ait un label « Pavillon France », fort bien, mais pourquoi ne créerait-on pas aussi un label « Produits de montagne de qualité ». Je vous ai déjà fait part de cette proposition, ne l'oubliez pas.