Les amendements de Jean-René Cazeneuve pour ce dossier

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Chacun sait que ce sont les salariés, ceux qui travaillent, qui payent les pensions des retraités. Notre propos n'est absolument pas de les opposer mais simplement de reconnaître ce fait. Aujourd'hui, et ce fait est lui aussi indéniable, les retraités ont un niveau de vie supérieur à celui des actifs ; c'est une exception en Europe et en Occide...

De plus, leurs frais sont souvent inférieurs à ceux des salariés parce que souvent les retraités possèdent leur logement. Il s'agit là d'un sujet de justice : nous devons faire en sorte que le travail paye et que les retraités qui en ont aujourd'hui les moyens y contribuent.

Je rappelle aussi que nous avons décidé que l'ensemble des retraites inférieures à 2 000 euros seront indexées sur l'inflation à partir de 2020 et qu'il y aura une retraite minimale de 1 000 euros pour tous les retraités ayant travaillé toute leur vie.

Chers collègues, cessez de proférer des contrevérités ! Vous voulez nous faire croire que cette proposition de loi, qui accroît de 17 milliards d'euros la dépense publique, est un texte visant à réduire celle-ci : il faut le faire !

Vous voulez nous faire prendre des vessies pour des lanternes : c'est insupportable. Cessez de nous donner des leçons !

Monsieur Goasguen, si vous voulez prendre la parole, demandez-la ! Vous n'avez cessé de maugréer depuis le début de la matinée !

Nous, majorité, sommes fiers d'avoir diminué de 1,45 % le montant des cotisations de l'ensemble des salariés. Nous sommes fiers d'avoir augmenté la prime d'activité, de soutenir les Français qui travaillent, de soutenir l'activité économique.

Elle consiste à dire qu'un certain nombre de retraités ne subiront pas l'augmentation de la CSG, mais que d'autres, parce qu'ils ont plus de moyens et qu'ils peuvent le faire, contribueront à l'effort national. Et vous ne pouvez pas nous reprocher d'avoir modifié ce seuil dans le temps. Vous ne pouvez pas nous reprocher à la fois de ne jamais r...

… et de modifier un seuil parce que, tout en restant parfaitement cohérents, nous écoutons ce que nous disent les Français !