Les amendements de Jean-Yves Bony pour ce dossier

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Ma question s'adressait à M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation car nos campagnes s'embrasent ; dans le Cantal, dans le Massif Central, dans tous les départements d'élevage allaitant, nos éleveurs bovins crient leur colère et leur désespoir dans une violence qui monte un peu plus chaque semaine. Comment ne pas comprendre en effet...

… sachant que trois ans après le lancement des EGA, les états généraux de l'agriculture, le constat est sans appel : …

… les éleveurs de bovins de race à viande ont perdu 30 % de leurs revenus, de 12 000 euros par an en 2018 à moins de 700 euros par mois, 2 000 exploitations ferment leurs portes chaque année. Étant moi-même éleveur, je dirai avec beaucoup de gravité au ministre s'il était présent que ce n'est pas une nouvelle déclaration d'amour de la part de ...

… car il n'y a pas qu'un secteur de production et des emplois à sauver, mais aussi des pratiques agricoles en modèle d'élevage durable qui stockent du carbone et qui préservent la biodiversité, …

… très loin des fermes brésiliennes, très loin de ses usines de 32 000 bovins, encouragées malheureusement par les accords de libre-échange.

Il ne peut pas plus longtemps crier sa fierté du modèle d'élevage à la française et son amour des éleveurs tout en les abandonnant aux seules lois d'un marché mondial.

Que va faire concrètement le ministre de l'agriculture et de l'alimentation pour que nos éleveurs ne disparaissent pas définitivement de nos territoires ?

Les agriculteurs ne veulent plus d'aumône ! Ils veulent des actes ! Ils veulent vivre de leur métier décemment !