Les amendements de Joachim Son-Forget pour ce dossier

14 interventions trouvées.

L'idée de poursuivre l'intégration au sein des GHT est louable. Néanmoins, comme le montrent les interventions de nos différents collègues, se pose toujours le problème de la concurrence entre plusieurs établissements publics, de sorte qu'au lieu d'un véritable réseau, d'un maillage propice à la disponibilité des soins, on aboutit à des effets ...

Soyons clairs : je suis favorable à l'idée de l'exercice mixte entre le public et le privé, mais je m'interroge sur la méthode suivie – le recours aux ordonnances – pour les raisons idéologiques dont on a déjà discuté lors de l'examen d'autres articles. Il est vrai que cette fois, il y a bien urgence à légiférer, mais de nombreuses zones d'ombr...

Il propose de substituer à la décision du seul directeur général de l'ARS l'avis d'un collège tripartite incluant en outre des représentants des professionnels de santé, par l'intermédiaire des unions régionales de professionnels de santé, et des représentants des patients tels que France Assos Santé. Si l'on veut bénéficier de solides retours...

Si nous avons les mêmes intentions, monsieur le rapporteur, en quoi est-ce un problème de le rappeler ici, éventuellement en sous-amendant l'un des amendements ?

Madame la ministre, j'aimerais vraiment obtenir une réponse à la question que je vais exprimer et qui rejoint celles de mes collègues. Qui va assurer le contrôle qualité ? Pour certaines spécialités, l'exercice mixte va bien fonctionner et va être un vrai bol d'air, mais pour d'autres, il n'entraînera que des effets de vases communicants s'il n...

Je propose que le projet de santé fasse l'objet d'une décision collégiale des acteurs de santé, plutôt que d'être soumis à l'approbation du directeur général de l'ARS. Le président du Conseil national de l'ordre des médecins n'hésite pas à qualifier les directeurs généraux des ARS de « satrapes », c'est-à-dire de représentants tout-puissants du...

Je reviens à la charge avec mon histoire de stage de recherche dès la troisième année d'étude tant il me semble vraiment important d'inscrire une telle mesure dans le marbre. Vous allez me répondre, je le sais, que des dispositifs existent déjà mais, en fait, la validation de stages de recherche ou de stages cliniques est à la discrétion des d...

Attaché à la formation continue, à la certification et à la recertification, j'estime qu'il y a lieu de prendre des mesures en la matière. Néanmoins, j'exprimerai les mêmes interrogations que mes collègues. S'agissant de la formation des étudiants – externes, internes – , nos débats ont montré que certains problèmes n'étaient pas résolus, qu'i...

Mesdames les ministres, je vous félicite à mon tour de cette démarche courageuse tendant à supprimer le format des épreuves classantes nationales. Néanmoins, je ne peux m'empêcher de jouer le trublion sur cette question, lorsqu'il est question d'empathie. Étant moi-même passé par ce cursus, je sais qu'évaluer l'empathie est on ne peut plus subj...

Je trouve dommage de renoncer à cette disposition. Très franchement, on peut tout à fait organiser ce rythme. On sait que, pour les externes, certains cours ne sont pas obligatoires, et que l'on peut organiser des déplacements de quelques jours ou quelques semaines dans les zones sous-denses pour des étudiants en médecine sans leur faire manque...

Dans certains services, on est livré à soi-même, à faire des choses tout à fait inutiles. J'ai moi-même séché de nombreux cours.

À la place, je travaillais comme aide-soignant pour payer mes études. J'ai appris beaucoup plus en exerçant comme aide-soignant ou comme aide opératoire en bloc opératoire qu'en effectuant certains stages. Si nous voulons susciter des vocations, nous devons agir auprès des étudiants : ainsi, nous ne serons pas obligés d'être coercitifs plus tard.

Il vise à compléter l'alinéa 3, afin que « la dotation des compétences cliniques obtenues dans chaque faculté entre pour 40 % dans l'évaluation finale de l'étudiant ». La part restante, réservée à l'évaluation des connaissances théoriques, assure un socle suffisant de savoir scientifique. Elle ne peut être inférieure à 60 %.

Il a pour objet d'ouvrir différentes voies pour les stages, notamment un stage de recherche en troisième année, qui pourrait être pris en compte dans la validation des connaissances pratiques. J'ai été parmi les premiers étudiants à bénéficier des doubles cursus médecine-sciences via l'École de l'Inserm Lilian-Bettencourt, en 2003. Ces cursus,...