Les amendements de Julien Aubert pour ce dossier

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Il ne s'agit pas ici de savoir si le Parlement doit ou non consentir à la prorogation de l'état d'urgence sanitaire. Personne sur ces bancs ne niera l'existence d'une crise sanitaire, …

… et tout le monde a compris l'intérêt de prendre des mesures d'exception. Mais contrairement à vous, mes chers collègues, nous sommes très attentifs au fait qu'il ne s'agit pas d'une situation normale. Dans un pays démocratique, il n'est pas normal de confier au gouvernement les clés du camion de manière indéfinie, pendant une année, pendant ...

Ce que nous proposons, c'est un pacte de confiance entre le Gouvernement et le Parlement. Au lieu de vous dire « partez de votre côté pendant plusieurs mois et nous nous reverrons en décembre », nous vous disons : « Puisque vous nous faites confiance et que nous vous faisons confiance, retrouvons-nous à l'occasion de chaque vague. » Au lieu de ...

Je sais que les bars sont fermés, mais dans les foyers, on ne parle que de ça ! Le seul endroit où on ne parle pas de stratégie sanitaire…

… , c'est ici, parce que nous vous avons confié les pleins pouvoirs. Dans une démocratie, il n'est pas normal que les choses se passent de cette manière, et vous n'irez pas à l'élection présidentielle sous le régime de l'état d'urgence sanitaire, en ayant tous les pouvoirs.

Je suis quelque peu surpris par la réponse du Gouvernement. Si vous tâchez de départager les activités essentielles et les activités non essentielles, vous mettrez le pied sur un terrain glissant. En effet, quand une attestation de déplacement prévoit, parmi les dérogations essentielles, la possibilité d'aller faire pisser son animal de compagn...

Pourquoi pourrait-on réunir les enfants à l'école pendant toute une journée mais pas les rassembler, ensuite, dans une salle fermée pour une catéchèse ? Si vous voulez que ce confinement provoque un esprit de civisme, il faut que les règles soient justes, équitables et justifiées par un risque sanitaire. Et si nous avons été capables d'organis...

Après vous avoir parlé de Don Camillo, je vais essayer de vous parler de Peppone. J'ai pris une métaphore que M. Turquois comprendra, avec ses références, puisque je vois que ses souvenirs en matière de catéchisme remontent à avant Vatican II. Par le présent amendement je vous propose d'introduire de la proximité et de la décentralisation dans...

La prolongation de l'état d'urgence sanitaire n'est pas une mince affaire et le fait de donner un blanc-seing au Gouvernement en retenant l'échéance du 16 février pose évidemment la question du contrôle de l'action gouvernementale, ainsi que celle de savoir comment cette affaire doit être menée. Je rappelle que lors du premier confinement, la l...

De plus, dans l'esprit des Français, la question du confinement et celle de l'état d'urgence sanitaire se télescopent quelque peu. J'ai donc choisi, pour fixer le terme de l'état d'urgence, la date du 15 décembre, car elle correspond à la limite maximale supposée du deuxième confinement – si tant est qu'on puisse le qualifier ainsi, d'ailleurs,...

Il propose de donner aux préfets la possibilité de déroger aux fermetures administratives pour la vente au détail. Si vous votez en faveur de cet amendement, chers collègues, vous ne voterez pas en faveur du déconfinement ou de la levée des fermetures d'établissements, mais vous offrirez au préfet – c'est-à-dire à l'État, car les préfets, je le...

Vous aurez tout le loisir de vous énerver après avoir pris vos responsabilités, chers collègues ! Ou plutôt, votre irresponsabilité…

Ce confinement repose sur deux erreurs. La première est un tee-shirt de taille moyenne qui boudine la ruralité mais qui est bien trop grand pour la ville : sur un kilomètre, en zone rurale, on ne croise que des sangliers, mais en ville, on a accès à tous les commerces ! La seconde est la distinction que vous faites entre les commerces, non pas...

Mes chers collègues, madame la ministre déléguée, s'il vous plaît, ne perdez pas vos nerfs et laissez-moi terminer ma phrase. Premier point : nous ne vous accusons pas de ne pas être patriotes ou de vouloir couler l'économie française. Ce que nous vous disons – et ce que vous pouvez aisément constater – , c'est que les gens sont perdus,

décontenancés par vos annonces successives : état d'urgence, confinement, couvre-feu, semi-confinement, nouveau couvre-feu aussitôt annulé, etc. Comprenez aussi que ce que vous nous demandez dans ce texte, c'est un blanc-seing.

Si ! Nous demander d'autoriser l'état d'urgence sanitaire jusqu'en février, c'est nous demander les clés du camion, et dire qu'on verra bien ensuite. Mais la France ne peut pas vivre tout le temps en état d'urgence ! Si encore vous obteniez des résultats positifs, si votre stratégie avait fonctionné ! Mais ouvrez les yeux : vous voyez bien que ...

Madame, si vous voulez vous exprimer, dites-le à la présidente, mais ne me coupez pas la parole ! Enfin, vous nous donnez des leçons de cohérence, mais ce n'est tout de même pas l'opposition qui a dit en février que les masques étaient inutiles avant d'en généraliser l'usage au mois d'août ! Ce n'est pas l'opposition qui a opéré une distinctio...