Les amendements de Julien Aubert pour ce dossier

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Le vrai problème, c'est la relation des Français à l'argent, plus précisément à l'argent en politique. Il faut que les élus du peuple soient correctement indemnisés. Sinon, demain, ne siégeront ici que des gens qui peuvent vivre de leur fortune personnelle ; nous aurons des problèmes de corruption ; et les membres de certaines professions renâc...

Voter l'amendement serait faire oeuvre de salut public ! Je pense à ces millions de Français qui ont été trompés.

Ne pensez-vous pas qu'ils ont été déçus quand ils ont réalisé qu'ils avaient été trompés à l'insu de leur plein gré et qu'ils n'avaient pas élu Emmanuel Macron ? En plus, vous leur donnez une très mauvaise leçon d'institutions et de sciences politiques, puisque le Président n'est pas le patron de l'exécutif – c'est le rôle du Premier ministre....

En son temps, le général Boulanger, vous ne l'ignorez pas, s'était présenté à plusieurs élections législatives avant de démissionner à chaque fois, pour se représenter. Mais cela remonte aux années 1880. Il est temps de moderniser la législation et de soutenir cet amendement, qui vise à interdire aux personnalités étrangères à la circonscriptio...

Je ne suis pas du tout étonné que le Front national se soit opposé à ces amendements. En effet, monsieur Pajot, pour votre part, vous n'avez pas seulement la même photographie, mais le même programme pour tous les candidats. C'est comme pour les tee-shirts : one size fits all. Quant à vous, mes chers collègues de La France insoumise, vous avez ...

En effet, la Ve République, la vraie, celle fondée par le général de Gaulle, ne connaissait pas le quinquennat et ne confondait pas les rôles du Premier ministre et du Président de la République. Regardez quand la photo du Président de la République est apparue sur les affiches – vous avez situé l'origine de ce phénomène à 2007, avec Nicolas Sa...

Pour paraphraser ce qui a été dit d'un célèbre parti politique, mon collègue pose de bonnes questions mais apporte de mauvaises réponses.

Nous devrions effectivement avoir un débat sur le rôle de la Première dame et sur les raisons pour lesquelles on lui attribue des moyens publics. Cependant, je ne souscris pas pleinement à votre argumentation car, si vous avez parfaitement raison en termes juridiques, il n'en va pas de même en termes humains. Or, de fait, la politique, c'est au...

Attention au juridisme poussé à l'extrême ! Fixons des règles pour éviter les débordements mais, de grâce, ne fabriquons pas une république de robots.

L'article 10 est extrêmement important, car il garantit le bon fonctionnement de notre vie démocratique. J'avais déposé des amendements sur cet article, qui n'ont malheureusement pas passé le filtre de l'article 40. Les difficultés auxquelles nous sommes confrontés sont multiples. Amusez-vous, par exemple, à faire assurer votre local ou votre ...

Il faut raison garder. Toute la difficulté vient de ce que les quatre cinquièmes de cet hémicycle viennent d'arriver et n'ont pas de recul sur le sujet des collaborateurs parlementaires, qu'ils emploient depuis un mois. Il est tout à fait normal que ceux qui ont déjà accompli un, deux ou trois mandats aient une perception différente. Je n'en v...

Là, il y aura en outre un effet de masse, puisqu'on va mettre brutalement un terme à de nombreux contrats. La question, mes chers collègues, est de savoir si le Parlement peut souverainement décider d'octroyer à ces gens un mois supplémentaire pour leur permettre de se retourner : pour vous ça ne changera pas grand-chose mais à eux, cela leur ...

Sur le sujet dont nous parlons, le débat est interdit. Cet article aurait pourtant dû avoir pour objet principal d'ouvrir un véritable débat au Parlement sur la notion de licenciement économique dans les cas qui nous occupent. Je connais le problème pour l'avoir vécu : j'ai procédé à un licenciement économique, les services de l'Assemblée m'ont...

Mes chers collègues, le bal des débutants, c'est drôle quelques minutes, mais, très honnêtement, sur un texte visant à redonner confiance dans la vie politique, que penser du spectacle que donne un Parlement à l'arrêt, où on joue à la guéguerre en demandant des scrutins publics à répétition pour essayer de faire plier la présidence ? Je le dis ...

Je ne souhaite pas passer mes nuits à jouer à une guéguerre digne des bacs à sable. Si nous pouvions en sortir par le haut en examinant un texte qui intéresse la majorité de nos concitoyens, tout le monde y gagnerait collectivement.

C'est en effet une conception assez intéressante de la séparation des pouvoirs : si je suis le raisonnement de la garde des sceaux, lorsque le Gouvernement propose de revoir les règles applicables aux frais de fonctionnement des députés, il n'y a pas de problème de séparation des pouvoirs, alors que si par hasard les députés décident de revoir ...

… mais il peut parfois s'agir d'une disposition que le Gouvernement n'avait pas prévue à l'origine et que, par leur droit d'inventivité, les parlementaires introduisent parce qu'ils pensent qu'elle peut être rattachée au texte ! Le véritable débat que nous aurions dû avoir à propos de la moralisation de la vie politique porte sur le statut de ...

Maire de village il y a cinquante ans, ce n'est pas maire de village aujourd'hui. Aujourd'hui, lorsque vous êtes maire d'une petite commune de 1 000 ou 600 habitants, vous êtes le plombier, le maçon, le concierge, l'assistante sociale, l'assistante administrative et le centre d'information du village. Par conséquent, vos semaines sont bien remp...

L'évolution du Parlement, qu'a évoquée Damien Abad, renvoie exactement au même problème. Autrefois, le maire d'une petite commune pouvait se contenter d'une indemnisation de 600 ou 700 euros par mois en espérant cumuler son mandat avec telle ou telle fonction pour arriver, à la fin, à un revenu à peu près normal par rapport à ce qu'il aurait pu...

Mes collègues Hetzel et Breton lancent là un débat très intéressant. Depuis trente ans, nos budgets sont régulièrement en déficit. Depuis trente ans, on se moque totalement du Parlement en lui présentant des niveaux de recettes totalement surestimés en raison d'hypothèses de croissance volontaristes que personne n'achète : généralement, seul l...