Les amendements de Julien Aubert pour ce dossier

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Vous savez, monsieur Balanant, cette question a déjà été tranchée en d'autres instances. N'est-ce pas, disais-je, une manière d'esquiver le débat ? Certes, il s'agit du rôle du bureau des assemblées. Mais il faut bien admettre que dans les circonstances actuelles il nous est très difficile de débattre sereinement de cette question. La défiance...

Comment pourrions-nous contrôler efficacement un ministre, qui dispose non seulement des membres de son cabinet mais aussi de bataillons de fonctionnaires, alors que nous n'avons qu'un ou deux collaborateurs pour faire le même travail ? Ce n'est tout simplement pas possible ! D'ailleurs le niveau de rémunération de nos collaborateurs est sans r...

La proposition de ma collègue Bérengère Poletti aurait mérité un débat. Ce sujet, bien connu de nos concitoyens, est toujours d'actualité. Ainsi, il y a quelques jours, nous avons appris par Le Canard enchaîné que Mme Royal, devenue ambassadrice pour les pôles, avait droit à des gardes du corps.

Je vous rassure d'ailleurs, madame la ministre : j'ai posé une question écrite pour savoir combien cela coûte aux contribuables.

L'amendement me semble intéressant. Je ne suis pas défavorable par principe à ce que nos anciens présidents de la République et ministres de l'intérieur bénéficient d'une escorte ou de moyens. Mais il n'existe pas de base juridique très certaine pour le justifier. Nous ferions mieux de regarder exactement comment cela fonctionne, combien cela c...

Je soutiens les excellents amendements de Mme Kuster et de M. Breton. D'abord, la multiplication du nombre de candidats aux élections nuit manifestement à la confiance en la démocratie, car elle donne l'impression que celle-ci est une mascarade. On en arrive à quinze ou seize panneaux électoraux, dont certains ne sont même pas recouverts par u...

Le financement des partis politiques est une obsession de notre collègue Rabault, qui s'en est déjà pris, hier, aux partis qui présentent des candidats aux casiers judiciaires un peu chargés. On a déploré tout à l'heure les atteintes portées à la pluralité du débat démocratique. On serait bien avancé en adoptant ce type d'amendements, madame Ra...

Le vrai sujet au coeur de l'affaire qui a suscité ce projet de loi est en réalité la confusion qui règne au sujet du statut des collaborateurs parlementaires. Pour les parlementaires, nous sommes en quelque sorte des chefs d'entreprise et embauchons, à la tête de notre petite PME, des salariés de droit privé sur des contrats de droit privé. En ...

C'est à cause de tels raisonnements que toute la société est polluée de normes et de restrictions. C'est ainsi qu'on embête tous les agriculteurs parce qu'un seul a procédé à un épandage phytosanitaire près des habitations. À mon avis, on se trompe d'objectif. Si l'objectif est de lutter contre le favoritisme, pourquoi employer son frère ou sa ...

Je souhaite poser deux questions. La première porte sur le sous-amendement no 644. Il me semble que l'inéligibilité tend à interdire une candidature à une élection. Or, les membres du Gouvernement ne sont pas élus, mais nommés. Je ne suis donc pas sûr que le sous-amendement puisse leur être appliqué. Ma seconde question porte sur la rédaction ...

Vous avez raison. Comment l'interdiction va-t-elle s'appliquer ? Vous êtes employeur, vous nouez une relation intime avec un membre de votre équipe. Comment la Haute autorité va-t-elle caractériser votre situation de concubinage ? Ce sont des questions très délicates. Ensuite, la rupture du contrat de travail consécutive à cette union est-elle ...

Cet article est au coeur de l'ambiguïté qui caractérise le statut des politiques et de leurs collaborateurs au Parlement. De fait, on oscille sans arrêt entre une gestion individuelle, impliquant un employeur qui, je l'ai dit, est responsable, et un système collectif où, en raison des similarités existant entre nous et de celles unissant nos co...

Madame la ministre, s'agissant de la Commission de déontologie, vous avez cité hier, afin d'apporter la preuve de sa vitalité, le chiffre de 1 000 avis rendus. Cette vitalité se mesure certes de manière quantitative, mais également de manière qualitative. Il serait par conséquent intéressant de connaître la répartition entre avis positifs et n...

On perçoit la louable intention des auteurs de ces amendements ; néanmoins, la disposition proposée pourrait tourner à l'usine à gaz, dans la mesure où certaines personnes tomberaient sous la compétence de deux organismes. On serait alors en droit de se demander pourquoi il faut payer deux organismes composés d'équipes différentes ! Il y a en ...

Ne hochez pas la tête, madame la ministre : je l'ai vécu. Je peux vous citer des cas où, au fonctionnaire de catégorie C qui voulait être jardinier, la Commission de déontologie répondait : « Monsieur, vous aurez l'interdiction de contacter la direction générale des impôts pendant plusieurs années pour trouver du travail », alors que du secréta...

Le problème, ce n'est pas le nombre de structures, c'est la jurisprudence qui est délivrée et c'est de faire en sorte que cette jurisprudence soit effective. Comme le disait dans une célèbre parabole un député communiste, il faut que les grosses mouches soient elles aussi prises dans la toile, et pas seulement les petites !

Cette intervention me permettra aussi de donner mon avis sur l'amendement précédent : j'avais en effet demandé la parole mais vous ne me l'aviez pas donnée, madame la présidente. S'agissant du secteur privé, le sujet est important, mais il dépasse de loin les débats que nous avons ici. La réalité, c'est que nous formons d'excellents serviteurs...

Je voudrais signaler à mes honorables collègues que le Parlement doit être un lieu de vie. Vous dites que l'on ne s'y entend pas, mais un Parlement où l'on débat, fût-ce avec un peu d'animation ou de passion, est tout de même préférable.

Cette situation est très agréable : je n'ai pas souvent eu l'occasion, lors de mon dernier mandat, d'être applaudi par la majorité. Je vous en remercie, chers collègues,

mais vous auriez dû me laisser en arriver à mon troisième point : il faut garder pour soi les leçons de morale. Notre énervement vient du fait que la plupart des articles de ce projet de loi n'ont strictement rien à voir avec les problèmes qui ont émaillé ces dernières années. Aucune affaire concernant la réserve parlementaire n'a jamais fait ...